Créer un lien familial entre l'évêque et les consacrés

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Assemblée de l’Union des Conférences européennes des supérieurs majeurs

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Mgr Angelo Massafra, président de la Conférence épiscopale albanaise et vice-président du Conseil des conférences épiscopales d’Europe (CCEE), estime que le modèle familial reflète le mieux le lien existant entre l’évêque et les Congrégations ou les Instituts de vie consacrée. 

C’est ce qu’il a déclaré à l’Assemblée générale de l’Union des Conférences européennes des supérieures et supérieurs majeurs (UCESM) qui se déroule du 23 au 28 mars 2015 à Tirana, en Albanie. Un communiqué du CCEE rapporte des extraits de son intervention.

Il est essentiel que la communauté de vie consacrée, la famille et l’évêque favorisent leur relation pour avoir « une vie ecclésiale vivante, capable de puiser les ressources de chacun, dans la valorisation des vocations et des charismes individuels », a-t-il expliqué.

Pour l’évêque, « il est inadmissible de penser à la vie consacrée comme étant un modèle alternatif d’Église (une sorte d’Église dans l’Église), alors que c’est plutôt la partie de l’Église qui, dans un esprit prophétique, s’attache à mouvoir le corps ecclésial tout entier dans le suivi parfait du Maître, au fil des temps qui changent ».

Mgr Massafra a évoqué le rôle primordial de l’évêque dans sa relation avec les différentes réalités ecclésiales : « L’évêque, dans l’exercice de sa paternité spirituelle, spécifique du ministère qu’il a reçu, a précisément le devoir principal de discerner, reconnaître, accepter et favoriser le développement des charismes que le Saint-Esprit suscite parmi son peuple, aussi bien chez les individus que chez les Instituts de vie consacrée et chez les Mouvements ou Associations. »

« Nous savons combien peut être ruineuse la relation entre parents et enfants lorsque ces derniers sont contraints de devenir ce que les parents désirent en faire, c’est-à-dire quand, plutôt que de favoriser et de canaliser les ressources spécifiques de chacun, les parents obligent leurs enfants à adopter des comportements et à faire des choix qui, par contre, ne font que détruire le don que le Seigneur leur a fait ; un don qui, au contraire, doit être découvert, reconnu, accepté et favorisé dans son développement : c’est la vocation personnelle. C’est là précisément la tâche principale des parents par rapport à leurs enfants », a également souligné Mgr Massafra.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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