Cours pour diplomates organisé par le Saint-Siège

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Interview du cardinal Renato Raffaele Martino

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ROME, Lundi 11 mai 2009 (ZENIT.org) – Après avoir été organisé en 2007 pour le Maghreb et le Proche Orient et en 2008 pour l’Afrique, c’est aux Asiatiques qu’est consacrée cette 3e édition du cours pour les diplomates intitulée : « L’Eglise catholique et la politique internationale du Saint-Siège ».   

Pour le cardinal Renato Raffaele Martino, président du Conseil pontifical justice et paix, interviewé par L’Osservatore Romano, le 10 mai, le but de ce cours est de « faire connaître l’action capillaire du Saint-Siège » dont le premier objectif est celui de la paix, ainsi que la protection et la promotion des droits fondamentaux de l’homme. 

La première semaine de cours se déroulera à partir du 11 mai à Rome, à l’université pontificale grégorienne et la deuxième semaine à Turin. 

« Le but du cours est d’expliquer les fonctions du Saint-Siège, qui tout en étant dans l’Etat le plus petit du monde, a un rayonnement international de grande portée », a expliqué le cardinal Martino. « Ce cours veut contribuer à faire connaître l’action capillaire du Saint-Siège, qui ne répond bien sûr pas aux intérêts étatiques traditionnels poursuivis par les autres diplomaties ».  

Selon le cardinal italien, « le premier but (…) est le service pour la paix, la protection et la promotion des droits fondamentaux de l’homme ». « Cette action du Saint-Siège, peut-être unique au monde pour son amplitude, vise à la défense de la personne humaine, de l’homme et des hommes et à la poursuite du bien commun universel, c’est-à-dire à une vie en commun fondée sur la connaissance réciproque et le respect réciproque ».  

« Ce cours veut former des diplomates pour lesquels le Saint-Siège ne soit pas une réalité inconnue », a-t-il ajouté.  

Le cardinal Martino s’est enfin exprimé sur l’importance, pour les diplomates asiatiques, de participer à cette session. « Les Asiatiques ont une grande considération pour leurs propres cultures, bien plus anciennes que celles occidentales, et sont peut-être plus imperméables à la diffusion du christianisme », a-t-il affirmé.  

« Toutefois, nous chrétiens, et ces anciennes traditions, nous commençons à nous reconnaître mutuellement ». « Beaucoup de leurs objectifs coïncident avec ceux de l’Eglise », a poursuivi le prélat en donnant en exemple « la conviction que le sens harmonieux de la vie et le respect de la nature sont des éléments essentiels à notre monde ».  

« Et puis il y a des raisons d’ordre pratique et économique : certains pays asiatiques sont conscients de devenir toujours plus importants et au-delà d’un certain ressentiment pour la colonisation du passé, ils cherchent à se valoriser pleinement », a-t-il ajouté.

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ZENIT Staff

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