Côte d’Ivoire : Les jeunes appelés à « cultiver l’amour » pour arriver à la paix

Print Friendly, PDF & Email

« Soyez vigilants ! », leur dit l’archevêque d’Abidjan à la messe du lundi de Pentecôte

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

ROME, Vendredi 17 juin 2011 (ZENIT.org) – « Qu’avez-vous fait de votre baptême ? Combien parmi vous ont dit avec courage non à la violence, à la tuerie… », a demandé Mgr Jean Pierre Kutwa aux jeunes catholiques de l’archidiocèse d’Abidjan, en Côte d’Ivoire.

C’est ce qu’il a affirmé lors de la traditionnelle messe du lundi de Pentecôte célébrée avec les jeunes à la paroisse Notre Dame de l’Incarnation, à la Riviera Palmeraie, rapporte le quotidien ivoirien « Notre Voie », au lendemain de la rencontre.

« Soyez vigilants. Ne vous laissez pas emporter par l’engagement politique », s’est exclamé Mgr Kutwa. Au regard de la crise qui secoue le pays depuis 9 ans, il leur a demandé « d’être à nouveau des ambassadeurs de paix et d’éviter d’être des syndicalistes fermés au dialogue et au compromis ».

Si la paix « échappe aux ivoiriens », a-t-il estimé, c’est parce qu’ils «  n’ont pas le courage d’emprunter le chemin de la paix ». Mais pour en avoir le courage, il faut, a-t-il rappelé, que tous, ivoiriens en général et jeunes en particulier, « cultivent l’amour », cet amour qui permet de « resserrer les liens » et de « rassembler dans une profonde unité ».

« L’amour et la paix vont de paire », et « c’est la victoire sur notre égoïsme propre, notre amour propre qui va nous conduire à la paix », a insisté l’archevêque, demandant aux jeunes de ne pas reculer devant les sacrifices que cela suppose.

Puis Mgr Kutwa a évoqué l’avenir de la nation, encourageant les jeunes à « ne pas attendre l’extérieur pour leur développement », à constituer, au contraire, une force dynamique, « respectable » parce qu’eux-mêmes auront été « sérieux dans leur vie », à « cultiver le goût de l’effort » refusant «  les actions qui ne construisent pas ».

L’archevêque d’Abidjan a enfin eu une pensée pour « ceux qui ont tout perdu dans la crise ivoirienne », pour « ceux qui ont perdu la vie alors que la Côte d’Ivoire comptait sur eux pour l’avenir ».

Isabelle Cousturié

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel