Congrès eucharistique 2012 : participation active de l'Eglise du Moyen-Orient

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« L’eucharistie, communion avec le Christ et entre nous »

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ROME, Mercredi 8 juin 2011 (ZENIT.org) –« L’eucharistie, communion avec le Christ et entre nous » : c’est le thème du 50e Congrès eucharistique international de 2012 (10-17 juin) qui se tiendra en Irlande, à Dublin. Les organisateurs entendent susciter laparticipation active de l’Eglise du Moyen-Orient.

La préparation de ce congrès a réuni à Dublin des représentants de plus de 70 pays, délégués du Comité pontifical pour les Congrès eucharistiques, dont Mgr Robert Le Gall, archevêque de Toulouse et président de la commission liturgique de la conférence des évêques de France.

Parmi les participants également, Mgr William Shomali, évêque auxiliaire pour Jérusalem et les Territoires palestiniens : il représentait la Conférence des Evêques Latins dans les Régions Arabes (CELRA), répondant au souhait du Comité pour les Congrès de faire participer activement l’Eglise du Moyen-Orient. Mgr Shomali a exprimé sa volonté d’une grande participation, non seulement de la part du clergé mais aussi des laïcs de tous les diocèses de la CELRA à cet évènement ecclésial.

Mgr Piero Marini, Président de ce Comité, a eu l’occasion de rappeler l’importance d’une liturgie vivante, toujours en mouvement, soulignant que 2012 marquera aussi le 50eanniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, indique le site du Patriarcat latin de Jérusalem.

Pour l’un comme pour l’autre évènement, les dimensions de cheminement et d’universalité sont essentielles. L’Eglise a à cœur d’actualiser l’Evangile pour les hommes et les femmes du temps présent. « Le but du Congrès est d’enseigner le trésor de l’eucharistie à nos contemporains, qui est le premier acte d’adoration du Seigneur », a-t il souligné dans une interview à Radio Vatican.

Sur la page du Vatican consacrée au Congrès, on peut ainsi lire une réflexion sur les relations entre les deux évènements et la communion. « Le Congrès nous offre une occasion providentielle de nous demander dans quelle mesure nous avons permis à cette réforme proposée par le Concile de faire grandir notre communion, et ce tant au niveau de la vie de communion à l’intérieur même de l’Eglise, que dans nos relations avec tous ceux qui cheminent avec nous sur les chemins de l’histoire. La notion de communion est en effet très importante pour l’évangélisation, c’est-à-dire pour communiquer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ » : un enjeu majeur pour l’Eglise aujourd’hui.

Par ailleurs, le fait que l’Irlande soit le pays d’accueil de ce Congrès est une opportunité pour l’Eglise locale. Une Eglise qui a traversé récemment les difficultés du scandale, et soumise elle aussi à une sécularisation croissante de la société.

Le Congrès de 2012 doit est vu comme un « kairos », une occasion favorable pour l’intervention de Dieu, un temps que l’Eglise universelle doit prendre pour redécouvrir la beauté et la profondeur de l’eucharistie, source de communion, et se mettre à l’écoute de l’Esprit Saint.

Benoît XVI a reçu au Vatican en novembre 2010 les participants du Comité pontifical pour les Congrès eucharistiques, invitant à miser sur l’Eucharistie comme « centre de diffusion du ferment de l’Evangile » et « force propulsive pour la construction de la société humaine ».

Benoît XVI a expliqué de quelle façon « l’Eglise devient de plus en plus elle-même grâce à la communion au Corps du Christ : c’est le mystère de l’unité verticale et horizontale pour tous les hommes. La force génératrice de l’unité du Corps du Christ vient agir sur les germes de désagrégation que nous voyons tous les jours si profondément enracinés dans l’humanité à cause du péché. Chaque Congrès Eucharistique porte le souffle d’évangélisation, dans un sens véritablement missionnaire, tant et si bien que le binôme Eucharistie/mission est devenue partie intégrante des lignes directrices proposées par le Saint-Siège ».

D’autre part, a insisté le pape, « chaque Congrès Eucharistique doit savoir impliquer et intégrer, selon l’esprit de la réforme conciliaire, toutes les expressions du culte eucharistique ‘extra missam’, qui trouvent leurs racines dans la dévotion populaire, comme les associations de fidèles qui tirent leurs inspirations de l’Eucharistie ».

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ZENIT Staff

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