Confirmation de l’excommunication des femmes ayant soi-disant été ordonnées prêtres en juin 2002

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Décret de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

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CITE DU VATICAN, lundi 27 janvier 2003 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège a publié ce lundi un décret dans lequel il confirme l’excommunication des sept femmes ayant soi-disant été ordonnées prêtres par un évêque schismatique argentin, Rómulo Antonio Braschi, le 29 juin 2002.

Le document de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, en date du 21 décembre 2002, annonce que le Saint-Siège a rejeté le recours que les femmes ont présenté contre le Décret d’excommunication publié par la Congrégation le 5 août 2002.

Le Saint-Siège considère par ailleurs que le refus de suivre les indications de l’Eglise « a encore été aggravé par le fait que certaines de ces femmes sont en train de constituer des groupes de fidèles, en désobéissance ouverte et sectaire au Pontife de Rome et aux évêques diocésains ».

« Etant donnée la gravité de cet entêtement, ajoute le Décret, la peine n’est pas seulement juste, mais nécessaire, avec l’objectif de protéger la droiture de la doctrine, sauvegarder la communion et l’unité de l’Eglise et orienter la conscience des fidèles ».

Le Décret, signé par le cardinal Joseph Ratzinger et Mgr Tarcisio Bertone, S.D.B., respectivement président et secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi au moment de la signature du décret, a été approuvé par 13 cardinaux et deux évêques membres de la Congrégation vaticane, qui résident à Rome.

Le pape Jean-Paul II a expressément approuvé le Décret et demandé sa publication.

Les sept femmes soi-disant ordonnées en juin 2002 sont de nationalités allemande, autrichienne et américaine. Il s’agit de : Christine Mayr-Lumetzberger, Adelinde Theresia Roitinger, Gisela Forster, Iris Müller, Ida Raming, Pia Brunner y Dagmar Braun Celeste, qui s’est présentée sous le nom de Angela White.

Dans la lettre apostolique «Ordinatio sacerdotalis» (n. 4) de 1994, le pape Jean-Paul II affirme que « l’Église n’a en aucune manière le pouvoir de conférer l’ordination sacerdotale à des femmes et que cette position doit être définitivement tenue par tous les fidèles de l’Église ».

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ZENIT Staff

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