COMECE : L’Eglise et l’amélioration de la "gouvernance mondiale"

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Une analyse approfondie de l’Eglise en Europe

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CITE DU VATICAN, Mardi 2 Décembre 2003 (ZENIT.org) – La Commission des Épiscopats de la Communauté Européenne (www.comece.org) se prononce sur l’amélioration de la « gouvernance mondiale », dans une déclaration de ce 2 décembre.

Dans ce premier « Global Governance Assessment », un groupe d’experts de haut niveau de la COMECE a évalué les efforts réalisés au cours de l’année passée pour améliorer la gouvernance mondiale, du succès de l’Organisation Mondiale de la Santé qui a maîtrisé le SRAS, à l’échec des négociations mondiales sur le commerce à Cancun. Il contient également des recommandations pour l’avenir.

Le Global Governance Assessment compare des initiatives récentes visant à gérer les conséquences sociales, économiques et environnementales de la mondialisation avec les recommandations que contient la publication Gouvernance mondiale : notre responsabilité pour que la mondialisation devienne une opportunité pour tous (http://www.comece.org/upload/pdf/pub_GG_010900_fr.pdf), un rapport soumis par un groupe d’experts de haut niveau, dirigé par M. Michel Camdessus, aux Évêques de la COMECE en octobre 2001.

« Quelques améliorations ont été apportées dans le sens des recommandations pour un meilleur système de gouvernance mondiale, mais beaucoup reste à faire. Ce sont surtout les questions de la confiance, de la conformité et de l’exécution qui ont constitué les principaux défis du développement de la gouvernance mondiale en 2003 », conclut le groupe.

Le Global Governance Assessment décrit, compile et analyse des informations sur des initiatives dans une série de domaines allant de l’éducation, à la santé, à la coopération au développement et aux changements climatiques.

Le rapport se base sur le principe que les institutions internationales, les États, les régions, les compagnies multinationales, les organisations non-gouvernementales, les Églises et les communautés religieuses, tous partagent la responsabilité de promouvoir une meilleure gouvernance mondiale : « Le monde d’aujourd’hui est embarqué dans un processus continu et irréversible d’accroissement de l’interdépendance. C’est ce que nous nommons « mondialisation ». De ce fait, tous les acteurs, qu’ils soient au niveau local, régional, national ou international, ont la responsabilité de travailler pour le bien commun mondial ».

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ZENIT Staff

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