CITE DU VATICAN, Mercredi 17 novembre 2004 (ZENIT.org) – Le patriarche Ignace Ier Moussa Daoud, préfet de la congrégation pour les Eglises orientales vient de fêter ses 50 ans de sacerdoce. Il publie un livre sur la vocation de l’apôtre Pierre intitulé – en français -« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu? ». D’origine syrienne, le cardinal est francophone. Il lance un appel aux jeunes.
« En vue de cet heureux anniversaire, confiait le cardinal Daoud au micro de Radio Vatican, j’ai recueilli des pensées et des propos mûris tout au long de mon service ecclésial autour de la figure de Pierre, avec une référence particulière au dialogue entre le Christ et l’apôtre que rapporte le chapitre 21 de l’Evangile de Jean. Il s’agit de « l’histoire simple d’une vocation » qui exprime ma louange au Seigneur devant mes frères. J’ai rédigé le texte en arabe, ma langue maternelle, et on a ensuite fait une traduction en français, avec une introduction du cardinal Tomas Spidlik, auquel je suis très reconnaissant ».
Pour le cardinal Daoud, « la vie est une histoire d’amour ». « Les plus belles histoires de vie sont les histoires de vocations et parmi celles-ci, la plus belle est celle de Pierre. C’est un thème qui m’a toujours passionné. La parole de Dieu recueillie par saint Paul dans la lettre aux Ephésiens me remplissait le cœur de consolation: « il nous a élus avant la création du monde pour être saints … dans l’amour ». Je la voyais confirmée dans le dialogue entre le Seigneur et l’apôtre Pierre, et particulièrement à cette seule question, répétée trois fois: « M’aimes-tu? » La vie du prêtre est prophétie d’une question perpétuelle et réponse d’amour. Je voudrais souhaiter aux prêtres de dépenser leur vie en la consacrant, avec une joie croissante, jour après jour, à cette proposition de l’amour. Mais je sens le désir de dire aussi aux jeunes gens et aux jeunes filles qui regardent vers leur avenir avec espérance et préoccupation, de se laisser interroger par la demande insistante du Christ: « M’aimes-tu? » Je voudrais les encourager à répondre avec confiance et avec autant d’amour à la certitude qu’il ne nous décevra jamais ».
