Chrétiens et musulmans travaillent à un avenir commun au sein de l’Europe

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CITE DU VATICAN, Mercredi 19 mars 2003 (ZENIT.org) – « Au-delà de la crise, chrétiens et musulmans travaillent à un avenir commun au sein de l’Europe », indique un communiqué du Comité Islam en Europe, que le Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE) et la Conférence des Églises européennes (KEK) ont constitué en 1987 pour aider et encourager les Églises dans leurs relations avec les concitoyens musulmans de l’ensemble du continent européen et qui a achevé son mandat quinquennal par une ultime rencontre qui s’est déroulée à Strasbourg, du 13 au 16 mars 2003.

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Le comité se dit avoir été frappé « de l’unanimité des responsables d’Églises européennes et du monde pour s’opposer à ce que la crise soit résolue par le recours à la guerre plutôt que par un travail au sein des Nations-Unies, et par la collaboration active des chrétiens et des musulmans de l’ensemble de l’Europe et du monde ». Ce conflit, insiste le comité, n’est pas « celui des chrétiens et des musulmans ».

« Le comité avait été mandaté :

1. pour conseiller les Églises en fournissant des informations et indications aux communautés chrétiennes sur divers aspects des relations islamo-chrétiennes. Il s’est acquitté de cette tâche en produisant deux documents : l’un sur la prière interreligieuse (Chrétiens et musulmans : prier ensemble ? Réflexions et textes) et l’autre sur des orientations pour le dialogue (Aller à la rencontre des musulmans ?);

2. pour favoriser les contacts avec les musulmans. Ceci s’est habituellement réalisé à travers la rencontre d’automne du comité (à Bruxelles, Tirana, Sarajevo et Prague). La rencontre la plus importante a été la conférence de Sarajevo qui s’est tenue du 12 au 16 septembre 2001, dans l’ombre du 11 septembre. Lors de cette rencontre, des spécialistes et représentants d’organisations chrétiennes et musulmanes ont échangé sur le thème : « Chrétiens et musulmans dans une Europe pluraliste » ;

3. pour faire circuler les expériences et informations de divers pays : celles-ci ont été communiquées aux Églises à travers deux lettres (« La formation des jeunes chrétiens et musulmans dans l’Europe pluraliste“, en 2000, et « Le rôle des Églises chrétiennes dans la société pluraliste, vu par des musulmans d’Europe », en 2001).

« Le comité a inévitablement dû réagir aux événements planétaire ayant de l’impact sur les relations islamo-chrétiennes européennes. Il a donc discuté des implications de la crise iraquienne actuelle et des conséquences d’une éventuelle guerre, ainsi que de la poursuite du conflit en Terre Sainte.

« Sur ce plan, le comité a été frappé de l’unanimité des responsables d’Églises européennes et du monde pour s’opposer à ce que la crise soit résolue par le recours à la guerre plutôt que par un travail au sein des Nations-Unies, et par la collaboration active des chrétiens et des musulmans de l’ensemble de l’Europe et du monde : celle-ci s’est exprimée à travers des déclarations communes, des initiatives et des prières faites ensemble pour la paix. Ceci donne en même temps tort à ceux qui présentent ce conflit comme celui des chrétiens et des musulmans.

« Bon nombre de ces préoccupations figurent dans la Charte œcuménique (§ 11), adoptée par les Églises européennes, à Strasbourg, en 2001 : « Nous voulons intensifier, à tous les niveaux, la rencontre entre chrétiens et musulmans ainsi que le dialogue islamo-chrétien. Nous recommandons, en particulier, de parler ensemble de la foi au Dieu unique et de clarifier le sens des droits de l’homme. »

« Ce comité continue, avec beaucoup d’autres, à prier, travailler et espérer pour qu’adviennent la justice et la paix, particulièrement en Iraq et en Terre sainte ».

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ZENIT Staff

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