"Chrétiens et Bouddhistes: Un même regard vers les enfants"

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Message pour la fête annuelle du Vesakh

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CITE DU VATICAN, Jeudi 29 avril 2004 (ZENIT.org) – « Chrétiens et Bouddhistes. Un même regard sur les enfants, avenir de l’humanité », c’est le thème du message de Mgr Michael Fitzgerald, président du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, aux Bouddhistes, à l’occasion de la fête annuelle du Vesakh.

Ce thème rappelle le thème choisi par Jean-Paul II pour le carême 2004.

« Chrétiens et Bouddhistes: Un même regard vers les enfants, l’avenir de l’humanité »: voici le texte intégral du Message de Mgr Michaël Fitzgerald, président du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, aux Bouddhistes pour la fête annuelle du Vesakh, dans la traduction officielle en français publiée ce matin par la salle de presse du Saint-Siège (cf. Documents, pour le texte intégral officiel en français).

« Je vous écris, cette année encore, pour vous exprimer mes salutations cordiales à l’occasion de la fête de Vesakh. Je prie afin qu’elle puisse être, pour tous et chacun de vous, joyeuse et paisible, écrit Mgr Fitzgerald. Cette fête de Vesakh est une occasion pour nous chrétiens de rendre visite à nos amis et à nos voisins bouddhistes pour échanger des vœux, et ceci aide à renforcer les liens d’amitié déjà existants et à en créer de nouveaux. C’est mon souhait que de tels liens cordiaux puissent continuer à se développer, de génération en génération, en partageant nos joies et nos espoirs, nos peines et nos préoccupations ».

A propos du thème de ce message, il ajoute:  » Dans cet esprit, mes pensées se tournent tout d’abord vers nos enfants, protagonistes de l’avenir. Comme l’écrivait un poète: «L’enfant est père de l’Homme»; les enfants sont un archétype de tous les êtres humains. En outre, ils peuvent être un exemple pour tous ceux qui essayent d’être sincèrement religieux. Par leur simplicité et leur pureté de cœur, par leur franchise et leur spontanéité, par leur capacité d’étonnement et leur confiance, les enfants nous fournissent une inspiration particulière. En de nombreux passages, nos Écritures chrétiennes mentionnent les enfants, nous encourageant à développer l’esprit d’enfance. Je crois que quelque chose de semblable peut être trouver dans les Textes du Bouddhisme ».

Il souligne la vulnérabilité des enfants et souligne:  » C’est pourquoi les enfants et la famille doivent toujours aller de pair. C’est dans la famille que les enfants sont tout d’abord entourés avec amour et attention, dont ils font preuve à leur tour à l’égard d’autrui. De la sorte, la race humaine tout entière devient une seule famille sur la planète. C’est une source de joie qu’il y ait d’innombrables parents qui, de bon cœur, assument la responsabilité de la vie familiale. C’est aussi notre espoir qu’il puisse y avoir beaucoup de mères et de pères qui feront tous les efforts nécessaires pour transmettre à leurs enfants les authentiques valeurs humaines et religieuses qui donnent le vrai sens de la vie ».

Mais il déplore en même temps que de nombreux enfants ne jouissent pas d’une famille « stable », qui constitue « une réalité si fondamentale de la société ».

Il évoque l’abandon, le « traumatisme causé par des querelles entre leurs parents ou par la désagrégation de la famille », et les « violences » infligées par les adultes: « abus sexuels, prostitution, mendicité forcée, implication dans la vente et l’usage de drogues, enrôlement, etc. ».

A propos du sida, il ajoute: « Chaque année, des centaines de milliers d’enfants contractent le virus du sida et un grand nombre en meurt; en réalité, beaucoup d’entre eux sont infectés dès leur naissance. Bien qu’ils soient innocents, ils connaissent seulement la souffrance puis la mort ».

Il lance cette invitation; « Comme croyants, nous devons tourner notre regard vers les besoins des enfants, dans nos propres familles et dans la société tout entière. Nous devons mobiliser toutes nos forces et toutes nos ressources pour soulager les souffrances des enfants et, en particulier, pour tendre la main aux enfants des pays plus pauvres. Les Gouvernements, les Autorités civiles et toutes les personnes de bonne volonté peuvent être conduits, à travers notre exemple, à s’engager toujours davantage en faveur du bien-être de tous les enfants ».

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ZENIT Staff

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