Chine/Saint-Siège: Le « Prix Freinadametz 2005 » à Mgr Celli

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ROME, Jeudi 22 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le « Prix Freinadametz 2005 » a été attribué le 20 septembre, à Rome, au collège du Verbe Divin, à Mgr Claudio Maria Celli pour son action dans les relations délicates entre la Chine et le Saint-Siège, souligne Radio Vatican.

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Mgr Celli, secrétaire de l’administration du Patrimoine du Siège apostolique (APSA), a en effet été diplomate au service de ces relations.

Ce prix tire son nom du saint P. Joseph Freinadmetz (+1908), Verbite, qui se fit « Chinois parmi les Chinois » pour pouvoir leur annoncer l’Evangile (cf. Zenit, 2 octobre 2003). Il est attribué par les congrégations fondées par le saint: les Missionnaires du Verbe Divin et les Sœurs du saint-Esprit, à des personnes qui se sont distinguées pour avoir contribué à une meilleure compréhension entre les peuples et les cultures de la Chine et de l’Europe.

Mgr Celli, qui a toujours porté un amour particulier à la Chine, a en effet eu dans ses attributions de dialoguer avec les autorités de Chine populaire pour une normalisation des rapports entre la Chine et le Saint-Siège. Il a par exemple constitué un point de référence important pour les prêtres chinois qui venaient étudier à Rome. Les membres du gouvernement chinois en visite en Italie ont souvent été accompagnés par lui.

Le P. Antonio Pernia, supérieur général des Verbites, ajoutait, au micro de Radio Vatican que les difficultés n’ont pas manqué, « spécialement dans le contexte de maintenir des relations avec un gouvernement qui ne reconnaît pas l’autorité du Saint-Père ». Il ajoutait: « Les conversations n’aboutissent pas toujours à des résultats, c’est pourquoi on apprécie d’autant plus les petits résultats obtenus par l’archevêque Celli ».

L’archevêque s’est dit flatté de cet hommage et il a exprimé son espérance en ces termes: « le passé, indéniablement, nous le connaissons tous, mais en même temps, il y a cette grande espérance pour demain. La Chine veut être une fois encore au service de ce grand développement, de cette possibilité du peuple chinois. Le Saint-Siège est désireux de parvenir à une normalisation des relations avec la Chine, pour le bien de l’Eglise et de la Chine, mais aussi parce que l’Eglise, qui regarde le monde d’aujourd’hui avec sa contribution profonde à la paix, ne peut pas ne pas dialoguer avec un pays aussi grand que la Chine. Et donc, le développement et l’engagement pour la paix exigent une relation nouvelle avec la Chine ».

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ZENIT Staff

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