ROME, Mardi 9 octobre 2007 (ZENIT.org) – La mort de l’évêque chinois Jean Han, à l’âge de 68 ans, après une vie marquée par 20 ans de prison, et qui était en isolement depuis 2006, pose des interrogations, selon le quotidien de la Cité du Vatican, L’Osservatore Romano des 8-9 octobre.
Mgr Jean Han Dingxiang était évêque de Yongnian (Yüngnien/Handan) dans la province chinoise du Hebei.
L’Osservatore rappelle que Mgr Han était né en 1939. Il avait été ordonné prêtre en 1986, et il avait été ordonné évêque en 1989.
« Par le passé, écrit L’Osservatore Romano, il avait été en prison pendant plus de vingt ans. Et, depuis le début de 2006, il avait pour ainsi dire ‘disparu’ et personne ne savait le lieu où il était tenu en isolement » (cf. Zenit, 13 septembre).
« La nouvelle de sa mort a pris tout le monde par surprise, note L’Osservatore, puisqu’il ne semble pas avoir été malade et ne semble avoir souffert d’aucune maladie ».
Mais le quotidien fait aussi observer que « ce qui a suivi le décès a également suscité de la tristesse et des regrets ».
Le prélat est décédé vers minut et « à 7 heures du matin, son corps avait déjà subi la crémation et été enseveli, sans aucun rite religieux, et sans que les prêtres ou les fidèles aient pu rendre hommage à sa dépouille ».
Le quotidien du Vatican précise que le lieu de sa sépulture est sous étroite surveillance, mais il ajoute que « personne ne pourra jamais empêcher les fidèles du monde entier de rendre hommage à des témoins comme Mgr Han qui ont souffert pour le Christ dans leur vie et dans leur mort ».
La République de Chine populaire et le Saint-Siège n’entretiennent plus de relations diplomatiques depuis 1951, du fait de la reconnaissance de Taiwan.
