Chili : Amour de la patrie, juste usage de la liberté et culture du pardon

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Homélie du cardinal Sodano

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CITE DU VATICAN, Vendredi 19 septembre 2003 (ZENIT.org).- Amour de la patrie, juste usage de la liberté et culture du pardon, sont les trois piliers proposés par le cardinal Secrétaire d’Etat Angelo Sodano aux Chiliens. Le cardinal insiste également sur le processus « d’intégration américaine ».

Le cardinal Sodano, ancien nonce au Chili, a en effet présidé, jeudi soir, en l’église romaine de Saint-Anselme, sur l’Aventin, la messe marquant à la fois la fête nationale chilienne à Rome et le 193e anniversaire de l’indépendance du pays. Participait à la célébration le cardinal Arturo Medina Estevez.

Une homélie dont L’Osservatore Romano publie aujourd’hui le texte, et Radio Vatican une synthèse en italien.

« Dans le processus actuel d’intégration américaine, soulignait le cardinal Sodano, les Chiliens seront toujours des Chiliens, les habitants de l’Argentine des Argentins, les Brésiliens toujours des Brésiliens, mais tous les pays de ce continent devront coopérer en tant que Nations sœurs, en respectant chacune leur origine commune et leur même dignité ».

« la célébration de la fête nationale, disait le cardinal Sodano, doit stimuler chacun au culte de la mémoire » qui doit se développer au fur et à mesure que « la Nation elle-même grandit ».

« Le culte de la mémoire, insistait le Secrétaire d’Etat, conduit également les chrétiens à un authentique amour de la patrie », qui cependant ne doit jamais conduire au « nationalisme ».

« Dans cette Sainte Messe, soulignait le cardinal, je ressens le devoir de prier afin que chaque nation sache user droitement du grand don de la liberté ».

Enfin, le cardinal Sodano citait le message de Jean-Paul II pour la Journée de la Paix 2002 en disant : « Il est une forme spéciale de l’amour : le pardon. Et en réalité, la justice seule n’est pas suffisante pour assurer la paix sociale. Ola justice doit en effet être complétée par l’amour, avec un amour qui pardonne et qui ouvre les cœurs à une nouvelle forme de cohabitation fraternelle. Lorsqu’il existe entre les citoyens une culture du pardon, alors il peur aussi y avoir une « politique du pardon ».

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ZENIT Staff

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