Colisée, Chemin de Croix du Vendredi Saint, Capture CTV

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Chemin de Croix du Colisée: «Dieu est miséricorde»

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Méditations préparées par le card. Bassetti

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« Dieu est miséricorde » : tel est le thème central des méditations du Chemin de Croix composées cette année jubilaire de la Miséricorde par le cardinal Gualtiero Bassetti, archevêque de Pérouse, en Italie.
Le pape François présidera le Chemin de Croix à 21h15, le Vendredi saint 25 mars au Colisée à Rome, comme chaque année, en mondovision. Le texte des méditations sera publié demain, mardi 22 mars par Librairie éditrice du Vatican (LEV).
La miséricorde de Dieu est au centre de réflexions du cardinal Bassetti qui s’appuie sur les paroles de saint Jean-Paul II et de deux prêtres et écrivains italiens : don Primo Mazzolari et le père David Maria Turoldo, explique Radio Vatican.
En évoquant « le scandale de la croix », le cardinal montre « la justice de Dieu qui transforme les souffrances les plus atroces à la lumière de la résurrection ». Mais il y a toujours ceux qui, comme Pilate, ont « peur de perdre leur sécurité » : ils « ne choisissent pas la Vérité de Dieu », ils craignent « l’étranger », le « migrant », ils « ne voient pas le visage du Christ ».
Aux cours de 14 stations, le cardinal évoque les souffrances humaines qui apparaissent parfois comme « absurdes » : il faut faire un effort pour comprendre « combien de liberté et de force intérieure » il y avait dans la révélation divine du Christ. Ainsi, les questions posées à Dieu se transforment en prière « pour les Juifs qui sont morts dans les camps de l’extermination, pour les chrétiens tués en haine de la foi, pour les victimes de toute persécution ».
La famille, « cellule inaliénable de la vie commune » et « pilier irremplaçable de relations humaines», est aussi au centre de ces méditations. En effet, la troisième chute du Christ rappelle les souffrances des familles brisées, des personnes sans emploi, de beaucoup de jeunes en situation précaire. Le cardinal appelle à supplier Dieu pour ceux qui « sont à terre » en raison de mariages ratés, des « drames » ou de « l’angoisse » pour l’avenir.
Le Christ dépouillé de ses vêtements rappelle les « enfants profanés dans leur intimité», ceux qui ont été maltraités ou non respectés dans leur dignité, estime le cardinal. Mais de la Croix brille la « toute-puissance qui se dépouille», la «sagesse qui est abaissée jusqu’à la folie », l’amour « qui est offert en sacrifice ». Le cardinal mentionne les deux larrons, dont le premier propose de « fuir la croix et d’éliminer la souffrance » : c’est la «logique de la culture du déchet », note le cardinal. Tandis que le deuxième accepte la volonté de Dieu et se donne à la « culture de l’amour et du pardon ».
La mort du Christ sur la croix « est la plus haute célébration du témoignage de la foi », estime le cardinal Bassetti : il rend hommage aux nombreux martyrs des derniers siècles, aux « vrais apôtres du monde contemporain » comme Maximilien Kolbe et Édith Stein.
Le cardinal montre le contraste entre l’ensevelissement du Christ accompli par Joseph d’Arimathie avec « générosité et amour » dans la « simplicité » et la « sobriété » et l’« ostentation, la banalisation et la magnificence des funérailles des puissants de ce monde ». Dans la tombe du Christ, la mort n’a pas de pouvoir, car Dieu est « au travail … pour générer la nouvelle grâce à l’homme ».

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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