Ces châteaux d’eau pour étancher la soif des jeunes à Cologne

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Les contemplatifs prient dans la ville pour que leur soif spirituelle soit aussi étanchée

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COLOGNE, Jeudi 18 août 2005 (ZENIT.org) – A la « Koelnmesse », des milliers de jeunes sont venus se désaltérer à ces « châteaux d’eau » dressés à Cologne, Düsseldorf, Bonn, Lecverkusen et Wuppertal, (105 en tout) par la « RheinEnergie » (RhinEnergie) pour étancher la soif des jeunes, des volontaires et des passants.

Ils arrivaient en foules bigarrées sous le soleil déjà trop chaud. D’Italie, de Brescia, de Salerne, de Turin, drapeau tricolore sur les épaules, chansons aux lèvres, vétérans de la mémorable JMJ du Jubilé des jeunes à Tor Vergata à Rome, en l’an 2000. De France, le Cœur du Christ parfois sur l’étendard et souvent le chapeau de paille en tête, ou bien comme ces jeunes de Poitiers venus en car avec leur amis porteurs d’un handicap, ou ces jeunes étudiants de Rennes venus ensemble, portant leur drapeau breton et salués au passage par d’autres Français :  » Vive les Bretons ! « .

De Colombie, une trentaine de jeunes d’un collège de Dominicains de Bogota. Du Burkina Faso et du Cameroun : ils faisaient un tabac en chantant le Christ. Du Brésil : ils faisaient danser les pèlerins fatigués, affamés, et assoiffés, à l’ombre de ces bâtiments austères et soudain hospitaliers.

De Syrie : 57 pèlerins, en particulier d’Alep. Des jeunes Anglais de quinze ans, venus à quatre, de Manchester, déploient fièrement leur drapeau, croix rouge sur fond blanc, et leurs hauts chapeaux à damiers de velours rouge et blanc disent bien haut l’amour de leur patrie et la joie de retrouver des
jeunes catholiques du monde entier.

Partout, aussi, flottent le rouge et le blanc du drapeau polonais.

Tous disent leur joie de se retrouver, de se rencontrer, d’apprendre à se connaître, de ne plus être « seuls » à suivre le Christ dans cette génération nouvelle. Ils disent leur soif d’apprendre et d’être fortifiés dans la foi par les témoignages et les catéchèses, de fêter la joie d’être ensemble, de rencontre le « nouveau pape », Bavarois.

Et tandis qu’ils continuent d’affluer à ce village immense qu’est la « foire » de Cologne la « Koelnmesse », tandis que les tours carrées de la RheinEnergie marquées du logo de la JMJ, alimentent la bouteille du pèlerin, avec leur 200.000 litres d’eau disponibles par heure, les contemplatifs prient dans la ville et avec elle pour que leur soif spirituelle soit aussi étanchée.

A l’Eglise des saints Apôtres, Apostelnkirche, les paroles de Mère Teresa ne cessent de rappeler la parole du Christ « J’ai soif ! », et bientôt la voix de la famille Térésienne sera relayée par celle d’une cloche profonde : le pape la bénira, elle est déjà à Marienfeld, et elle est destinée au clocher de cette église du centre ville, près de la Rudolfplatz.

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ZENIT Staff

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