ROME, Mercredi 4 juillet 2007 (ZENIT.org) –Benoît XVI a consacré sa catéchèse hebdomadaire à la « très grande et lumineuse» figure d’un Père « cappadocien »de l’Eglise, saint Basile.
C’était la dernière audience générale avant les vacances de Benoît XVI qui se rendra dans les Alpes dès lundi prochain, 9 juillet jusqu’au 27 juillet. Le pape se reposera à Lorenzago di Cadore, dans la province italienne de Belluno, où une villa est mise à sa disposition par le diocèse de Trévise. L’audience générale hebdomadaire reprendra mercredi 1er août.
« Aujourd’hui, notre attention est retenue par la très grande et lumineuse figure de saint Basile», disait le pape en français, avant de préciser quelques éléments biographique de ce père « cappadocien»: « Né autour de 330, dans une famille profondément croyante, instruit par les meilleurs maîtres d’Athènes et de Constantinople, saint Basile se détourna d’une vie qu’il considéra jusqu’alors ‘gaspillée’ pour entrer dans la vie monastique, afin de contempler le Christ et de n’écouter que Lui seul. Ordonné prêtre, il devint, en 370, évêque de Césarée de Cappadoce».
Benoît XVI soulignait ses qualités de pasteur et de théologien en disant: « La brièveté de son épiscopat, qui ne dura qu’une petite dizaine d’année, ne lui fit pourtant négliger aucun aspect de sa mission de pasteur. Par sa prédication et ses écrits, il fortifia la foi des fidèles. Face aux hérésies, il défendit la divinité du Christ et de l’Esprit Saint. Soucieux de sauvegarder l’unité de l’Église, il en protégea aussi la liberté face aux pouvoirs politiques. Réformateur de la liturgie, il se montra également très attentif aux difficiles conditions matérielles des fidèles, créant notamment divers hospices pour les nécessiteux, qui formeront une véritable ‘cité de la miséricorde’, à laquelle on donnera le nom de Basiliade».
Basile favorisa aussi le monachisme, rappelait le pape: « Ayant favorisé l’émergence de fraternités de chrétiens consacrés à Dieu, il développa aussi une profonde réflexion sur l’expérience monastique, dont Saint Benoît, dans sa Règle, se reconnaîtra le débiteur».
