Caritas Haïti : « Le pire désastre vécu par le pays »

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Selon le responsable des urgences

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ROME, Vendredi 15 Janvier 2010 (ZENIT.org) – « C’est le pire désastre vécu par Haïti », affirme Joseph Jonides Villarson, responsable des urgences à Caritas Haïti, en décrivant la situation que vit le pays depuis le terrible tremblement de terre du 12 janvier.

« A Port-au-Prince, beaucoup de personnes sont mortes. Leurs cadavres jonchent les rues de la capitale. Beaucoup sont encore coincés sous les décombres. Les hôpitaux sont remplis de morts et de blessés. Le risque d’épidémie est très fort », explique-t-il encore dans un communiqué envoyé par mail au réseau international Caritas, le seul moyen de communication actuellement disponible sur l’île.

« Les rues et les places de la ville – poursuit le message du responsable des urgences de la Caritas haïtienne – sont pleines de gens qui ne savent où aller. Si cette situation se prolonge, nous craignons des épisodes de violence étant donné que la présence de la police est à peine visible ».

Le président de Caritas Haïti, l’évêque Pierre André Dumas, a adressé à la radio un appel au calme et à la solidarité. Les besoins les plus urgents sont des tentes, des couvertures, des vêtements, de l’eau potable, de la nourriture, des produits de base, des lampes et des batteries, en plus du soutien psychologique aux victimes ».

Selon de brefs rapports de Caritas Haïti, la situation de chaos dans le pays est absolue, notamment en raison de l’absence de communications téléphoniques et de la plus grande partie des voies terrestres.

Comme l’a expliqué dans un autre message électronique le directeur de la Caritas diocésaine de Cayes, Jean Hervé Francois, « le réseau Caritas en Haïti est totalement débordé ».

Ce mercredi, le personnel local de Caritas Haïti a procédé à la distribution de tentes et de produits de première nécessité dans plusieurs hôpitaux et cliniques de la capitale ».

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ZENIT Staff

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