Carême sur les ondes : La vénération de reliques de la Passion aussi par satellite

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En direct sur Radio Espérance, depuis Notre-Dame de Paris

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CITE DU VATICAN, Dimanche 29 février 2004 (ZENIT.org) – Une radio catholique française offre la possibilité à ses auditeurs, en France, mais aussi en Europe et en Afrique, par satellite, de se recueillir, les vendredis de carême, autour des reliques de la Passion, en communion avec les fidèles présents à Notre-Dame de Paris.

C’est « Radio Espérance » (www.radio-esperance.com), basée à Saint-Etienne, relayée par quinze émetteurs en France et par le satellite WorldSpace en Europe et en Afrique. Elle est soutenue par la prière d’une association de fidèles laïcs diocésaine et par les dons de ses auditeurs.

La cathédrale Notre-Dame de Paris (cf. catholique-paris.cef.fr) renferme des reliques offertes spécialement à la vénération des fidèles qui méditent la Passion du Christ, les vendredis de carême, à 15 heures, au cours de l’Office de la vénération des Reliques de la Passion, et tous les premiers vendredis du mois. Ces reliques sont un morceau de la Croix, un clou de la Croix, et la Couronne d’Epines.

« Pendant le temps de carême, le vendredi, les auditeurs de Radio Espérance peuvent suivre en direct cette célébration, explique à Zenit le directeur de la radio, M. Jean-Luc Perchot. En quelque sorte ils sont amenés par les ondes jusqu’à Notre-Dame de Paris et ils peuvent ainsi spirituellement vénérer les Reliques ».

« Les auditeurs s’unissent par les ondes aux fidèles présents dans la cathédrale et forment avec eux une communauté de prière, souligne M. Perchot. La beauté des offices, la beauté du lieu, « l’âme » d’une cathédrale où des millions de fidèles sont venus prier au cours des siècles, donnent une dimension spirituelle qui se ressent à travers les ondes ».

Parmi ces reliques, la Couronne est sans doute la plus vénérée. Pour elle, le roi saint Louis a dépensé une fortune, et fait édifier en six ans (1242-1248), ce joyau qu’est la Sainte-Chapelle
(cf. http://www.ca-paris.justice.fr/cour/fr/visite/fr/page/c_histoire_chapelle.html).

Les croisés s’étant emparés de Byzance avaient fondé l’Empire latin. Or, l’empereur Beaudouin II de Courtenay avait un urgent besoin d’argent : il mit en gage, auprès des Vénitiens, la plus précieuse des reliques – rapportée de Jérusalem -, la Couronne d’Epines.

En 1237, le roi de France Louis IX voulut s’assurer de l’authenticité des reliques, puis il s’en porta acquéreur. La sainte Couronne prit la route de France en 1239. Louis IX avait conclu l’achat pour la somme exorbitante de 135 000 livres: le coût de construction de la chapelle ne sera « que » de 40 000 livres.

La relique arriva à Paris le 18 août 1239, le jour de la fête de sainte Hélène, mère de Constantin, à laquelle est attribuée la découverte des reliques de la Passion à Jérusalem, au IVe s. La Couronne était escortée par le roi, de son frère Robert d’Artois et de leur mère Blanche de Castille.

Deux ans plus tard, d’autres reliques furent apportées de Byzance, et l’ensemble déposé à la chapelle Saint-Nicolas. La Sainte-Chapelle fut consacrée le 26 avril 1248.

La couronne fut déposée à la Bibliothèque Nationale pendant la Révolution. Sous Napoléon Ier, le Concordat de 1801 la remit à l’archevêque de Paris, qui l’affecta, en 1806, au Trésor de la cathédrale (cf. www.cathedraledeparis.com).

La relique se présente sous la forme d’un anneau de joncs tressés auquel des épines auraient été attachées pour former la couronne.

Napoléon Ier et Napoléon III ont donné chacun un reliquaire pour la conserver. L’un, néo-classique, et l’autre, néo-gothique, de l’atelier de Viollet-le-Duc, sont exposés dans le Trésor de la sacristie.

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ZENIT Staff

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