Card. Arinze : Dans le projet de Dieu, le salut inclut toute l’humanité

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Intervention sur le thème : « L’Eglise catholique aujourd’hui et les religions du monde »

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ROME, Vendredi 28 octobre 2005 (ZENIT.org) – La Bonne Nouvelle catholique n’est pas « un article de contrebande qu’il faut cacher » mais une réalité à annoncer au grand jour, a affirmé le cardinal Francis Arinze, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.

Le cardinal Arinze, également président émérite du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux a donné une conférence ce mercredi sur le thème « L’Eglise catholique aujourd’hui et les religions du monde » à l’Athénée pontifical « Regina Apostolorum ». « Il arrive un moment où nous devons annoncer Jésus », a précisé le cardinal, car nous avons l’obligation envers Dieu de « chercher la vérité religieuse ».

Cette vérité est que « Jésus Christ est le seul sauveur de toute l’humanité ». Il existe « un seul Dieu, un seul médiateur entre Dieu et l’humanité », a poursuivi le cardinal africain, en rappelant que Jésus a institué l’Eglise comme « voie ordinaire pour le salut ».

Le salut, a-t-il ajouté, est « une initiative divine », « à laquelle nous sommes appelés et à laquelle nous répondons ». Ce n’est pas nous qui sommes à l’origine de cette initiative mais Dieu, et « sans la grâce, personne n’est sauvé ».

Le salut, qui dans le projet de Dieu inclut toute l’humanité et embrasse les membres des diverses religions « sera toujours le salut de Jésus sauveur », a affirmé le cardinal Arinze. Et même si les personnes concernées ne le connaissent pas, lorsqu’elles arriveront au ciel, elles trouveront cette « douce surprise », a-t-il ajouté.

D’où vient alors la nécessité des missionnaires ? L’Eglise catholique a le « mandat divin d’aller dans le monde entier », a répondu le cardinal nigérian, précisant qu’après 2000 ans de christianisme « la mission du Rédempteur ne fait que commencer ».

Il ne suffit pas d’avoir « la possibilité d’être sauvé », a-t-il poursuivi, il faut aussi « recevoir les moyens du salut dans leur plénitude et abondance », et « nous n’avons tous ces moyens que dans l’Eglise ».

L’Eglise, a-t-il expliqué, est « une communion de foi, de charité, de culte, de service fondée par Jésus Christ », qui lui a promis « son assistance et la présence de l’Esprit Saint jusqu’à la fin du monde ».

Selon le card. Arinze, l’Eglise catholique est unique pour plusieurs raisons. Tout d’abord, celui qui a fondé l’Eglise est le Fils de Dieu lui-même, qui « a enseigné, fait des miracles, souffert, est mort, est ressuscité, et a donné à l’Eglise le pouvoir de célébrer ses mystères jusqu’à la fin des temps ».

Lorsque l’Eglise célèbre la messe, c’est Jésus lui-même qui célèbre, tout comme dans les autres sacrements la personne principale qui agit est le Christ, a-t-il précisé.

Les moyens pour adhérer à cette grande « famille du salut », a-t-il expliqué, sont le Baptême et la foi, à travers lesquels « nous entrons dans l’Eglise comme on entre dans une maison par la porte ».

Reconnaissant l’importance fondamentale du dialogue et de la collaboration entre les religions, le cardinal Grinze a toutefois rappelé la nécessité de sauvegarder et promouvoir l’identité chrétienne et catholique des pays européens, afin que celle-ci « ne se vende pas au profit d’une collaboration nébuleuse ».

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ZENIT Staff

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