Canada: Le mariage, un bien irremplaçable pour la société

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CITE DU VATICAN, jeudi 13 février 2003 (ZENIT.org) – « Le mariage : un bien irremplaçable pour la société », c’est le titre d’une déclaration de la conférence des évêques catholiques du Canada (cf. http://www.cccb.ca) en date de ce 13 février.

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– Le mariage : un bien irremplaçable pour la société –

(Ottawa – CECC)… « Nous déclarons que le mariage est ce lien unique et exclusif entre une femme et un homme dont l’amour éclate en fécondités jusque dans la mise au monde d’enfants. Nous croyons que la transmission de génération en génération de l’amour matrimonial mille fois communiqué d’un couple à un autre couple, d’une famille à une autre famille, est l’indubitable évidence de la grandeur et de la grâce du mariage. Il mérite le soutien et la protection de la société et de l’Église. »

C’est en ces termes que Mgr André Gaumond, archevêque de Sherbrooke et l’un des deux porte-parole de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), s’est adressé aujourd’hui en audience aux membres du Comité permanent de la justice et des droits de la personne. Ce groupe est chargé de recueillir les témoignages de la population canadienne dans le cadre d’une consultation publique du ministère fédéral de la Justice qui se penche sur la redéfinition du mariage.

Dans le mémoire (http://www.cccb.ca/docs/MemoireCECC2003-Mariage.html) qu’ils ont déposé ce matin, les évêques canadiens, qui représentent plus de 12 millions de catholiques, ont non seulement vanté le mariage dans son aspect religieux, mais ont également mis en relief ses dimensions anthropologique, personnelle et sociale. Le message lancé aux membres du Comité est on ne peut plus clair. « Au sein de notre société, les couples mariés jouent un rôle fort utile pour tout le monde et très singulièrement différent de tous les autres types de rapports personnels étroits. Nous vous pressons fermement de maintenir cette distinction pour le bien de tous les Canadiens et Canadiennes », a déclaré Mgr Gaumond.

L’autre représentante de la CECC à cette session, Mme Marlene Smadu, qui siège sur le Bureau de direction de l’Organisme catholique pour la vie et la famille (OCVF), a renchéri en faisant valoir le caractère unique du mariage entre une femme et un homme. « Nous croyons que le mariage est un état de vie unique, bénéfique aux couples, à ses futurs enfants et à la société. En fait, le recensement 2001 démontre que 68 % des enfants âgés entre 0 et 14 ans habitent avec leurs parents mariés ; 13 % vivent avec des parents en union libre et 19 % des enfants ne vivent pas avec leurs deux parents », a fait valoir cette Infirmière diplômée et andragogue de Régina en Saskatchewan, mère de trois enfants.

Réfutant les prétentions que d’accorder le mariage à des conjoints de même sexe n’affecterait en rien le sens que la société donne à cette institution, Mme Smadu croit plutôt qu’une telle modification de la loi par le gouvernement pourrait avoir des conséquences importantes sur la société. « Il importe d’étudier les lois non seulement en fonction de leur incidence sur les individus mais également en fonction de leur impact sur le tissu social. Il est important, pour conserver la stabilité de la famille et à toute fin pratique celle de la société, de renforcer l’institution du mariage. Le maintien de la définition du mariage comme advenant entre personnes de sexe opposé est une décision qui confirme le bien commun et garantit le futur de la société », a-t-elle exposé.

Mgr Gaumond s’est d’ailleurs fait insistant sur ce point. « Les exceptions n’invalident pas la preuve d’une règle ; et les pratiques individuelles ne déterminent pas les raisons d’être d’une institution telle que le mariage – institution jouant un rôle sociétal aussi fondamental que ce dernier. Quels que soient les courants idéologiques, les tendances sociales de l’heure et les nouvelles possibilités des technologies, il demeure que la réalité biologique inhérente au mariage entre une femme et un homme, à savoir qu’un enfant puisse être conçu, reste inchangée. »

Mgr Gaumond a enfin rappelé que le clergé catholique célèbre environ 35 000 mariages chaque année, qu’il est impliqué avec les laïques dans des sessions de préparation au mariage, des groupes de suivi à la vie en mariage et des services de consultation matrimoniale. « Le mariage est un engagement public, contracté entre une femme et un homme, qui est chargé d’un sens profond dans toutes les croyances religieuses. Pour les catholiques, le mariage est aussi un sacrement qui signifie l’union du Christ et de l’Église. Les évêques du Canada, comme pasteurs responsables de l’Église catholique, veulent le maintien du mariage comme « institution entre personnes de sexe opposé ».

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ZENIT Staff

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