ROME, Mardi 5 septembre 2006 (ZENIT.org) – La pastorale des jeunes constitue une priorité des évêques de l’Ontario, a confié au micro de Radio Vatican Mgr Nicola De Angelis, évêque de Peterborough, actuellement à Rome en visite ad limina avec ses confrères.
Les évêques de l’Onario ont été reçus hier par le pape Benoît XVI (cf. Zenit, 4 septembre).
Mgr De Angelis expliquait tout d’abord que pour eux, la visite ad limina signifie le « renouvellement » de leur « fidélité à Pierre » de leur « loyauté » de leur engagement à « travailler ensemble, sous la direction du pontife ».
Un propos renforcé, disait-il, par les visites dans les différents dicastères, qui est l’occasion de « toucher du doigt l’énorme travail pastoral universel qui se réalise sous la conduite du pape jour après jour ».
Pour ce qui est des « urgences » pastorales, Mgr de Angelis indique « la jeunesse ».
Il précisait : « Dans le sillage de Jean-Paul II, qui a mis en mouvement tous les jeunes du monde, leur a fait aimer l’Eglise et le Christ, je pense que le défi pour tout évêque – et pour moi aussi dans le diocèse de Peterborough, à côté de Toronto – c’est d’accorder plus d’attention aux jeunes. Dans mon diocèse, je vois clairement une nouvelle vitalité qui se développe. Environ 150 à 200 jeunes de notre petit diocèse sont allés rencontrer pour la première fois le Saint-Père à Cologne, et ils sont revenus pleins de zèle, de ferveur. Ce zèle, et cette ferveur, deviennent contagieux. A l’université de Peterborough, très sécularisée, ils ont fondé spontanément un groupe d’une « trentaine » de jeunes universitaires qui ont pris pour nom le « Concile de Trente ». Je crois que l’urgence principale pour un évêque est celle de continuer à faire attention aux jeunes, à les suivre, à les accompagner. Ils sont l’Eglise d’aujourd’hui et de demain ! »
Pour ce qui est de l’expérience de la visite ad limina et de la rencontre avec le pape Benoît XVI, Mgr De Angelis compte la partager tout d’abord avec les prêtres de son diocèse : « Fin septembre, expliquait-il, nous avons ce que nous appelons les « doyennés », où nous nous rassemblons en quatre groupes. On parlera des visites dans les dicastères, l’enrichissement que nous en avons tiré, et les témoignages. Nous le communiquerons aux prêtres et eux en parleront aux fidèles. Et au fur et à mesure de mes visites pastorales, je ne manquerai pas de parler de cette dimension importante de l’Eglise universelle qui parle la même langue. Il n’y a pas une Eglise canadienne, une italienne, une américaine. C’est l’Eglise universelle catholique qui exprime l’enseignement du Christ dans les différentes cultures ».
