Canada: A propos des "Recherche sur les cellules souches humaines"

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« La santé dans un cadre éthique »

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CITE DU VATICAN, Jeudi 24 mai 2001 (ZENIT.org)- L´Organisme catholique pour la vie et la famille (OCVF) a commenté le document de travail « Recherche sur les cellules souches humaines : La santé dans un cadre éthique » publié par les Instituts de recherche en santé du Canada. Le texte peut être lu à l´adresse internet suivante : http://www.cccb.ca/french/default_f.htm

Le porte-parole de l´OCVF est Mgr Bertrand Blanchet, archevêque de Rimouski.

Depuis trois ans, l’OCVF organise un séminaire annuel sur la biotechnologie. Scientifiques, théologiens, philosophes, juristes, éthiciens, évêques ainsi que d’autres chefs de file catholiques en sont les participants. Ces rencontres annuelles favorisent le dialogue science-foi, facilitent la compréhension des réalisations scientifiques les plus récentes et alimentent la réflexion éthique. Elles nous amènent aussi à mieux comprendre le fonds commun que partagent la foi et la science, puisque toutes deux traitent des merveilles et des mystères de la création et du parcours de la découverte. La science et la foi peuvent s’informer l’une l’autre; chacune à sa façon nous rapproche de Dieu.

« Dans un esprit de collaboration et de profond respect envers l’énorme capacité de la science, à venir en aide à l’humanité, dit le communiqué, nous acceptons l’invitation des Instituts de recherche en santé du Canada à commenter le document de travail, ´Recherche sur les cellules souches humaines´. « 

« Nous appuyons fortement la recommandation voulant qu’on ne puisse créer des embryons dans le but d’obtenir des lignées de cellules souches », dit en particulier l´OCVF. L´organisation catholique fait sienne la recommandation qu’IRSC impose un moratoire sur le financement de différentes activités.

L´organisation indique aussi une série de 11 sujets d´inquiétudes en soulignant que « l’enjeu dont il est ici question dépend avant tout du statut moral de l’embryon ».

« Par rapport à toute la question de l’utilisation d’embryons humains comme source de cellules souches, il y a ceux qui croient que l’embryon humain est un être à part entière dès l’instant de sa conception, jouissant d’un plein statut moral et d’un droit inaliénable à la vie. De ce point de vue, il est moralement inacceptable d’utiliser des embryons humains à des fins de recherche. D’autres considèrent qu’un embryon humain aux stades précoces de son développement n’est qu’une agglomération de cellules ayant un statut moral égal à celui de toutes les autres cellules de l’organisme. Une position mitoyenne reconnaît à l’embryon humain un statut moral particulier en raison de sa capacité de produire un être humain. De ce point de vue, l’embryon humain n’a pas le même statut moral qu’une personne et il ne jouit pas d’un droit absolu à la vie. Il a le droit d’être protégé, mais ce droit n’est pas absolu et il est possible d’y déroger, en invoquant par exemple la possibilité d’un bienfait majeur pour d’autres êtres humains et pour la société en général ».

Enfin, les catholiques du Canada proposent « une autre façon de procéder », signalant en particulier les promesses des « recherches sur l’emploi de cellules souches adultes », et suggère que l’IRSC « porte ses efforts sur le financement de recherches sur les cellules souches adultes, puisque celles-ci n’impliquent aucune destruction de vie humaine ».

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ZENIT Staff

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