Burkina Faso : Nouvel archevêque métropolitain de Ouagadougou

Print Friendly, PDF & Email

« Je ne sais pas ce qui m’arrive » déclare Mgr Philippe Ouedraogo

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

ROME, Mercredi 20 mai 2009 (ZENIT.org) – Le siège métropolitain de Ouagadougou au Burkina Faso a un nouveau responsable en la personne de Mgr Philippe Ouedraogo, jusqu’à présent évêque de Ouahigouya, nommé par Benoît XVI en remplacement de Mgr Jean Marie Untaani Compaore atteint par la limite d’âge et admis à la retraite.

La nouvelle de cette nomination a été rendue publique le 13 mai dernier par le nonce apostolique de Ouagadougou, Mgr Vito Rallo, devant de nombreux fidèles catholiques qui ont accueilli la nouvelle par un tonnerre d’applaudissements.

Mgr Vito Rallo a rendu hommage à l’archevêque sortant pour tous les services rendus à l’Eglise pendant de nombreuses années, rapporte le quotidien burkinabé Le Pays.

Dans un entretien au quotidien Le Pays, Mgr Ouedraogo se dit surpris par sa nomination à la tête de l’archidiocèse de Ouagadougou, et dit l’accueillir comme « un nouveau départ ».

« Abraham est parti, les apôtres ont dû partir. Ce mouvement de foi inévitable m’anime et je suis prêt à partir », souligne-t-il. «  Je viens pour un champ nouveau avec beaucoup d’inconnues et probablement avec beaucoup de défis qu’il faudrait déjà identifier ».

Interrogé sur ses projets futurs, Mgr Ouedraogo estime qu’il est encore prématuré pour lui de tracer un plan pastoral, mais il y a une chose qui lui est claire :  «  Au seuil du 3e millénaire, le pape Jean-Paul II a lancé l’ensemble de l’Eglise sur une piste pastorale inédite ».

« Partant de l’épisode de Jésus qui demandait aux apôtres d’aller au large, je souhaiterais que ma présence au milieu de ce peuple de l’archidiocèse de Ouagadougou puisse nous permettre de rêver ensemble », précise-t-il . «  Ensemble, nous devons rêver de continuer cette œuvre missionnaire et donner Jésus à notre monde. Rêvons d’accueillir et de vivre à fond l’Amour de Dieu et de le manifester autour de nous ».

Convaincu que l’ « Eglise ne peut progresser qu’en renforçant les liens de communion entre ses membres, en commençant par ses pasteur », Mgr Ouedraogo se donne au moins  un an pour « écouter, pour voir , pour découvrir » et « une année pour aimer » avant de prendre certaines initiatives dans le domaine pastoral.

Son vœu le plus cher, rapporte le quotidien burkinabé Le Pays : « Que l’unité et la communion soient au rendez-vous ».

Concernant les rapports qu’il aura avec les autres communautés religieuses et les autorités politiques, l’évêque souhaite une ouverture la plus large possible pour, dit-il, « partager avec nos frères le trésor de foi déposé dans nos vies », et pour, « avec nos frères musulmans et protestants, continuer de cultiver des liens d’amitié afin qu’ensemble, avec tous les croyants, nous nous donnions la main pour faire de ce monde un monde digne de Dieu, un monde toujours plus digne des Hommes, un monde toujours plus beau, un monde au service de l’humanité ».

Pour lire tout l’entretien du Journal le Pays avec Mgr Ouedraogo se connecter à la page web : http://www.lepays.bf/spip.php?article1902

Isabelle Cousturié

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel