Bonne fête, Sainteté!

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Les voeux au pape François pour la Saint-Georges

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Les collaborateurs du pape François – Jorge Mario Bergolio – lui ont présenté leurs voeux et ceux des fidèles des différents pays, pour sa fête, la Saint-Georges, ce 23 avril 2014, place Saint-Pierre, dans les huit langues de l’audience générale (français, arabe, anglais, allemand, espagnol, portugais, polonais, italien).

Pendant le triduum pascal et pendant la semaine de Pâques, nous ne présentons pas le saint du jour pour donner la priorité à la mémoire quotidienne de Pâques, et à la résurrection du Christ Jésus.

Mais un mot sur saint Georges, martyr du IVe siècle (✝ 303), s’impose aujourd’hui. Le martyrologe romain dit: « Mémoire de saint Georges, martyr, dont toutes les Églises, de l’Orient à l’Occident, célèbrent depuis l’antiquité le glorieux combat à Diospolis ou Lydda en Palestine. »

Il a souffert le martyr sous l’empereur romain Dioclétien qui régna du 20 novembre 284 au 1er mai 305. Celui-ci voulait contraindre les peuples de l’empire à offrir des sacrifices aux dieux païens, spécialement ses soldats, en gage de fidélité à sa personne. 

Georges, qui était un officier originaire de Cappadoce, un chrétien, préféra la fidélité au Christ Seigneur. Il refusa de rendre un culte aux dieux païens. Et il paya de sa vie sa fidélité.

La légende rapporte des tortures d’une cruauté inimaginable: il aurait été jeté dans un puits, contraint d’avaler du plomb fondu, aurait brûlé dans un taureau de bronze chauffé à blanc, aurait été taillé en pièces et donné en nourriture à des oiseaux de proie.

Chaque fois, il aurait été ramené à la vie par la force du Christ ressuscité et sa prière aurait obtenu d’innombrables miracles, avant qu’il ne meure, dans l’attente de la résurrection définitive.

Son témoignage avait tellement frappé les chrétiens que son culte se répandit rapidement et l’empereur Constantin lui fit édifier une église à Constantinople.

Cent ans après, l’Égypte comptait une quarantaine d’églises à lui dédiées. Elles sont aujourd’hui des milliers dans le monde. Des villes nombreuses portent aussi son nom, ainsi que la Géorgie. L’Angleterre et l’Ethiopie l’ont pour saint patron.

Au XIe siècle, la légende de la victoire de saint Georges contre un dragon représentant le démon vient s’ajouter à celles de ses « réanimations » successives et prodigieuses.

Ce qui est sûr, c’est la victoire de sa constance contre l’idolâtrie païenne, et sa fidélité au Christ vrai Dieu et vrai homme, mort et ressuscité, Rédempteur et Sauveur de l’humanité.

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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