Biographie de Paola Elisabetta Cerioli, la famille, chance pour la société

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CITE DU VATICAN, Lundi 17 mai 2004 (ZENIT.org) – « Paola Elisabetta Cerioli (1816-1865) : la croissance de la société à partir de la famille », titre l’agence Fides dans ce récit de la vie de la nouvelle sainte, mère de famille, veuve puis religieuse.

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Paola Elisabetta Cerioli est née dans une noble famille en 1916 à Soncino di Cremona. Elle vécut dans sa famille jusqu’à l’âge de onze ans environ, docile et obéissante. Ensuite elle fut envoyée pour cinq ans loin de sa famille, pour étudier, dans une maison d’éducation des Sœurs Visitandines, animées de la spiritualité salésienne. De retour chez elle, pour respecter la volonté de ses parents, dans laquelle elle reconnut toujours la volonté de Dieu, elle épousa à l’âge de 19 ans un veuf âgé de 58 ans, héritier des Comtes Tassis di Comonte di Seriate. Quatre enfants naquirent du mariage, sont morts très jeunes, et le dernier, Carlo, qui vécut jusqu’à l’âge de 16 ans. Restée veuve à l’âge de 39 ans, seule héritière d’un immense patrimoine, et dévouée sans réserves à Dieu, dans le service des petits et des pauvres, elle ouvrit aux filles abandonnées le riche palais de sa famille.

En 1857, elle fonda l’Institut des Sœurs de la Sainte famille. Après avoir surmonté de nombreuses difficultés, le 4 novembre 1863 elle réalisa enfin son aspiration la plus profonde, en se mettant au service des enfants sa propriété de Villacampagna de Soncino. Elle donnait ainsi un début aux « Instituts » des Soeurs et des Religieux de la Sainte Famille pour le secours matériel et l’élévation morale de la classe paysanne la plus marginalisée de l’époque.
Elle voyait ainsi se réaliser les paroles de son fils Carlo, sur son lit de mort, qui lui prédisait de nombreux autres fils et filles à éduquer à sa place. Comme modèle de vie, elle choisit et présenta aux religieux, aux religieuses et aux orphelines la Sainte Famille de Jésus, Joseph et Marie, avec le désir que chacun, ayant reconnu qu’il était enfant de Dieu, apprenne aussi à être père et mère. La simplicité et l’humilité ont été l’aspect caractéristique de sa vie : vertus qu’elle recommandait avec insistance à ses religieuses. Après s’être faite pauvre avec les pauvres, elle mourut le 24 décembre 1865, en confiant à la Divine Providence l’Institut féminin déjà bien formé, et la semence, à peine jetée, de l’Institut masculin.

Paola Elisabetta Cerioli s’est comportée et a été considérée comme une authentique éducatrice, novatrice pour son époque. Ses Maisons et ses Ecoles naquirent et se développèrent avec l’intention de promouvoir la croissance de la société tout entière à partir précisément de la famille. Tout en étant occupée de ses réalisations éducatives, elle était très attentive au problème de la pauvreté et des carences des enfants privés de famille. Ses lignes pédagogiques et toutes ses interventions éducatives doivent être comprises dans le cadre de son expérience de foi et plus spécifiquement de son choix de devenir mère d’enfants pauvre, après s’être faite pauvre évangéliquement en les secourant par la charité qui resplendit dans le mystère de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, comme représentation du mystère de la Trinité elle-même.

Les religieuses qui appartiennent actuellement à cet Institut sont au nombre de 250 ; elles travaillent en Italie, au Brésil, et en Uruguay ; les religieux de la Congrégation de la Sainte Famille sont au nombre de 80 environ et ont des communautés en Italie, en Suisse, au Brésil et au Mozambique. Leur apostolat est d’éduquer et de former les jeunes pour les préparer à vivre dans une société qui puisse s’enrichir, par eux, des valeurs chrétiennes. La fin éducative spécifique est d’éduquer les jeunes aux attitudes concrètes de l’amour, de la solidarité, de la justice, de se charger de ceux qui, dans le monde, sont pauvres, marginalisés, inécoutés, pauvres. L’intention est donc de faire croître chez les jeunes une mentalité et une attitude ouvertes aux différentes pauvretés du monde.

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ZENIT Staff

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