Bienheureuse Marie-Eugénie, une vocation « pour » les jeunes

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CITE DU VATICAN, Jeudi 10 mars 2005 (ZENIT.org) – L’Eglise fête aujourd’hui la bienheureuse française Marie-Eugénie de Jésus, dont c’est le « dies natalis »: elle est née au ciel le 10 mars 1898 à Paris, après une vie d’une fécondité remarquable au service de l’éducation et des jeunes: une vocation pour aujourd’hui, comme le rappelle le site Internet des Sœurs de l’Assomption (cf. http://www.assomption-auteuil.org). La congrégation poursuit l’œuvre de la fondatrice en partageant sa spiritualité aussi avec des laïcs. Le site permet d’approfondir la spiritualité de la bienheureuse qui disait: « Je regarde la terre comme un lieu de gloire pour Dieu. Je crois que nous sommes placés ici-bas pour travailler à la venue du Règne du Père en nous et dans les autres ».

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La fondatrice était née à Metz en 1817, dans une famille incrédule, ignorante de l’Eglise. Anne Eugénie Milleret de Brou a connu une véritable rencontre avec Jésus-Christ lors de sa première communion. Une voix intérieure murmure : « Un jour, tu quitteras tout pour servir cette Eglise que tu ne connais pas ».

A Metz, son enfance est partagée entre l’hôtel particulier familial et la vaste propriété de Preisch, aux confins du Luxembourg, de l’Allemagne et de la France. Son père, voltairien, est un haut fonctionnaire et sa mère, excellente éducatrice, pratique un formalisme religieux.
En 1830, son père est ruiné. Ses parents se séparent. Elle vient à Paris avec sa mère qui est emportée brutalement par le choléra en 1832. Une famille amie la recueille. Elle connaît les mondanités, le désarroi et la solitude. Au carême 1835, elle trouve sa vocation en entendant l’abbé Lacordaire à Notre-Dame. Elle a 19 ans lorsque cette prédication lui « ouvre un chemin de lumière », comme elle le raconte elle-même : « J’étais réellement convertie et j’avais conçu le désir de donner toutes mes forces ou plutôt ma faiblesse à cette Eglise qui seule désormais à mes yeux avait ici-bas le secret et la puissance du bien ».

La rencontre du P. d’Alzon est décisive. A 22 ans, le 30 avril 1839, elle fonde la congrégation des Religieuses de l’Assomption pour une mission d’éducation et prend le nom de Marie-Eugénie. « Notre spiritualité, explique-t-elle, est notre bien le plus précieux… Jésus Christ, le Roi de l’éternité, vivant en nous et dans son Eglise, l’extension de son Règne en nous et dans le monde, un grand esprit de prière, une certaine liberté d’esprit, un esprit de communauté et d’amour fraternel, notre style d’éducation qui découle de notre vie contemplative ».

Entre 1854 et 1884, 13 maisons sont fondées en France, d’autres en Grande-Bretagne (1850), en Espagne (1865), en Nouvelle Calédonie (1873), en Italie (1888), en Amérique Latine et aux Philippines (1892).

Elle a été béatifiée par Paul VI en l’année sainte 1975, le 9 février.

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ZENIT Staff

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