Benoît XVI salue l’engagement du Mexique contre la violence et le trafic de drogue

Print Friendly, PDF & Email

Audience au nouvel ambassadeur du Mexique près le Saint-Siège

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

ROME, Vendredi 10 Juillet 2009 (ZENIT.org) – Benoît XVI a salué l’engagement du Mexique contre « la violence, le trafic de drogue, les inégalités et la pauvreté » en recevant le 10 juillet au Vatican, le nouvel ambassadeur du Mexique près le Saint-Siège, Héctor Federico Ling Altamirano, venu lui présenter ses lettres de créance.

Alors que le président mexicain Felipe Calderon, élu en 2006, a fait de la lutte contre le trafic de drogue un des objectifs les plus importants de son mandat, le pape a salué « l’attention et l’engagement avec lesquels les autorités » mexicaines « font face aux questions aussi graves que la violence, le trafic de drogue, les inégalités et la pauvreté, qui sont des terrains parfaits pour la délinquance ».

« Les mesures techniques ou sécuritaires » n’étant pas « suffisantes pour une solution efficace et durable à ces problèmes », le pape a aussi souligné l’importance d’« un renouvellement moral, de l’éducation des consciences et de la construction d’une véritable culture de la vie ».

Tout en saluant les bonnes relations entre le Mexique et le Saint-Siège, Benoît XVI a également insisté sur la « liberté religieuse ». Elle « n’est pas un droit parmi tant d’autres, ni un privilège que l’Eglise catholique exige ». « Elle est le roc ferme sur lequel les droits de l’homme se fondent solidement, puisqu’une telle liberté révèle de manière particulière la dimension transcendante de la personne humaine et l’inviolabilité absolue de sa dignité », a-t-il expliqué.

« La liberté religieuse appartient à l’essence de chaque personne, de chaque peuple et nation », a insisté le pape pour qui il s’agit « d’offrir aux croyants la pleine garantie de pouvoir manifester publiquement leur religion, donnant aussi leur contribution à l’édification du bien commun et à un ordre social correct dans n’importe quel domaine de la vie, sans aucun type de restriction ou de coercition ».

Dans son discours, Benoît XVI est aussi revenu sur la célébration de la VI rencontre mondiale des familles, à Mexico, en janvier 2009. Il a rappelé « l’importance de cette institution » qu’il a décrite comme une « communauté de vie et d’amour, fondée sur le mariage indissoluble entre un homme et une femme ».

La famille est « la cellule première de tout le tissu social, et il est donc de la plus haute importance qu’elle soit aidée de manière adéquate, afin que les foyers ne cessent pas d’être des écoles de respect et de compréhension réciproque, des pépinières de vertus humaines et des motifs d’espérance pour le reste de la société ».

Le pape a enfin insisté sur l’importance de reconnaître « le droit à la vie ». « Toute personne mérite respect et solidarité de sa conception jusqu’à sa mort naturelle », a-t-il affirmé. « Cette noble cause (…) doit être soutenue par l’effort des autorités civiles dans la promotion de lois justes et de politiques publiques effectives qui tiennent compte de la très haute valeur que chaque être humain possède à chaque moment de son existence », a-t-il conclu.

Agé de 60 ans, le nouvel ambassadeur est membre du Parti d’Action nationale (PAN). De 2007 à 2009, il a été conseiller du président de la République.

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel