ROME, Mercredi 28 novembre 2007 (ZENIT.org) – Benoît XVI a proposé aux jeunes l’exemple de saint André comme modèle de « courage ».
Le pape a adressé sa traditionnelle salutation en italien aux jeunes, aux malades et aux jeunes mariés à l’issue de l’audience du mercredi en disant : « Que la figure de l’apôtre André, dont on célèbre la fête ces prochains jours, soit pour vous, chers jeunes, un modèle de témoignage chrétien fidèle et courageux ».
« Que saint André intercède pour vous, chers malades, ajoutait le pape, afin que la consolation divine promise par Jésus aux affligés emplisse vos cœurs et vous fortifie dans la foi ».
« Et vous, chers jeunes mariés, concluait le pape, efforcez-vous de toujours correspondre au projet d’amour dont le Christ vous a rendu participants par le sacrement du mariage ».
Une catéchèse sur saint André
Saint André, frère de l’apôtre Pierre, a été présenté par Benoît XVI le 14 juin 2006 (cf. Zenit du 14 juin 2006), lors de l’une de ses premières catéchèses sur la communion dans l’Eglise, au cours desquelles le pape a présenté les apôtres, les pères apostoliques puis les pères de l’Eglise, pères grecs et latins.
Le pape avait notamment souligné que saint André est le saint patron de l’Eglise de Constantinople, comme Pierre de l’Eglise de Rome, d’où l’échange de visites fraternelles à l’occasion de ces deux fêtes, entre Rome et le Phanar.
En français, le pape disait : « Nous portons aujourd’hui notre attention sur l’Apôtre saint André, le frère de Simon Pierre. Selon saint Jean, André est le premier Apôtre appelé par Jésus. Avec un autre disciple de Jean Baptiste, il a ainsi passé une journée entière auprès du Seigneur, avant d’aller appeler son frère Pierre et de le conduire à Jésus ».
Suivre Jésus avec promptitude
Il ajoutait : « C’est lui encore qui signale au Seigneur la présence d’un enfant avec cinq pains et deux poissons, ‘bien peu de chose’ pour cette foule immense que Jésus nourrira en multipliant les pains. André est aussi l’un des disciples qui interrogent Jésus quand il annonce la destruction du Temple. Enfin, c’est lui qui, avec Philippe, intervient auprès de Jésus en faveur d’un groupe de Grecs qui veulent le voir. Le Seigneur leur répond par la parabole du grain de blé tombé en terre, révélant ainsi que sa mort sur la croix sera la source d’une fécondité nouvelle: dans la résurrection, elle deviendra pain de vie pour le monde et lumière pour tous les peuples ».
Le pape proposait saint André en exemple en disant : « L’Apôtre André nous enseigne donc à suivre Jésus avec promptitude, à parler de lui avec enthousiasme à ceux que nous rencontrons, et surtout à cultiver avec lui des relations vraiment intimes, conscients que c’est seulement en lui que nous pouvons trouver le sens ultime de notre vie et de notre mort ».
Anita S. Bourdin
