Si cette visite « obligatoire », à accomplir tous les cinq ans pour les Evêques européens, était à l’origine conçue pour « rendre compte des activités » au Saint-Siège, c’est aussi et surtout un pèlerinage aux quatre basiliques romaines.
C’est aussi un voyage à l’agenda chargé, qui se prépare minutieusement, comme l’explique le chanoine Etienne Quintiens, secrétaire général de la Conférence épiscopale.
Visite « ad limina » est la forme abrégée de l’expression latine « ad limina apostolorum », qui signifie « aux seuils (des tombeaux) des Apôtres », autrement dit, à Rome.
On désigne par visite « ad limina » le voyage que chaque évêque est tenu de faire périodiquement au Saint-Siège pour rendre compte au Pape de sa mission dans son diocèse.
Cette visite est obligatoire tous les cinq ans pour les évêques européens, tous les dix ans pour les autres. Les évêques s’y rendent en groupes d’une même région, mais en Belgique, c’est l’ensemble de la conférence épiscopale qui accomplit la visite.
Du 17 au 23 novembre 2003, les évêques de Belgique rencontreront le Pape, en groupe d’abord, pour présenter un rapport sur la situation générale et religieuse du pays, puis individuellement. Ils rencontreront aussi les différentes congrégations du Saint-Siège.
Mais cette visite est l’occasion d’un « véritable pèlerinage, au sens premier du terme » rappelle le chanoine Quintiens. Outre la visite aux quatre basiliques romaines, Saint-Pierre, Saint-Jean-du-Latran, Sainte Marie-Majeure, Saint Paul-hors-les-Murs (tombeau de saint Paul), les Evêques célébreront une messe sur le tombeau de Pierre.
Un voyage qui demande une préparation minutieuse, en phase d’achèvement mais dont tous les détails sont loin d’être réglés.
