Belgique : « Une loi monstrueuse… »

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ROME, Jeudi 29 mars 2007 (ZENIT.org) – Alors que le parlement Belge vient d’adopter une nouvelle loi sur la procréation médicalement assistée (PMA) (cf. revue de presse du 16/03/07), un « bloggeur » dénonce sur Agora Vox « la pire des régressions que nous ayons connues en ce jour en matière de bioéthique », annonce la synthèse de presse de la Fondation Jérôme Lejeune (genethique.org).

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Il explique que cette loi est « pire que l’avortement et l’euthanasie » qui pour lui, prennent en compte « la détresse des personnes ». « Ici, il ne s’agit que de satisfaire un désir, légitime peut être, parfois, mais rien d’autre qu’un désir ».

Il rappelle que cette loi promeut « les mères porteuses », les « projets parentaux de personnes seules, de couples non mariés ou homosexuels, alors qu’en aucun chapitre l’intérêt, pourtant prioritaire, de l’enfant à naître, n’est pris en considération ». Il rappelle que tous les psychologues sont unanimes pour dire que les meilleures chances pour l’éducation d’un enfant c’est d’avoir un papa et une maman qui constituent une cellule affective la plus stable possible. Or, cette loi interdit de révéler l’identité des parents biologiques et n’exige aucune garantie de pérennité de la part des porteurs du « projet parental ». Il n’existe aucune obligation d’être mariés, ni même de sexes différents.

Il dénonce également l’autorisation donnée à la création des « bébés médicaments ». « Personne ne tient compte ici […] de la réaction de l’enfant, le jour où il réalisera que sa conception même a été décidée, non pour lui seul, mais en fonction du fait que ses organes conviendraient le mieux pour soigner son aîné. »

Enfin, il dénonce les risques de commercialisation engendrés par cette nouvelle loi, les banques d’embryons et les autorisations d’implantations après la mort du père.

Le premier « vice contenu dans ce texte monstrueux » est la définition même de l’embryon. Il s’agit pour le législateur « d’une cellule ou ensemble organique de cellules susceptibles, en se développant, de donner un être humain ». Or, explique-t-il, l’embryon n’est pas « susceptible de donner » un être humain, il est un être humain dès sa conception, comme l’affirme l’ensemble des chercheurs.

Pour lui, cette loi vise à « manipuler la vie humaine afin de la faire correspondre aux désirs de l’hédonisme contemporain ». Il la dénonce « comme appartenant à des régimes qu’on espérait révolus ».

Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse et dont les sources sont indiquées dans l’encadré noir. Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction.

Source : AgoraVox 29/03/07

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ZENIT Staff

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