Belgique: Srs de N.-D.de Namur, bicentenaire de la fondation par Julie Billiart

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CITE DU VATICAN, Mercredi 3 mars 2004 (ZENIT.org) – Pour les Soeurs de Notre-Dame de Namur, de Belgique (www.ndnamur.be) et du monde, 2004 est une année jubilaire : il y a 200 ans, Julie Billiart a fondé leur congrégation à Amiens, annonce CathoBel dans cette dépêche que nous reprenons avec l’aimable autorisation.

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Les soeurs y ont ouvert des classes gratuites pour enfants pauvres avant d’être contraintes de s’exiler. Accueillie à Namur, la Congrégation y conservera sa maison-mère même après leur réhabilitation en France.

Aujourd’hui, les Soeurs de Notre-Dame de Namur sont plus de 1800, répandues sur les cinq continents. Toutes les provinces fêteront le bicentenaire de leur fondation. En Belgique, en plus de divers pèlerinages, une exposition intitulée « Deux cents ans d’éducation » sera ouverte au public du 2 mai au 31 octobre 2004.

Début 2004, les Soeurs de Notre-Dame de Namur de Belmont en Californie, ont ouvert « dans la joie et la fête », les célébrations du 200ème anniversaire de leur Congrégation. Dans le même temps, une célébration identique avait lieu à Baltimore pour marquer la naissance de la congrégation à Amiens (France) en 1804 par sainte Julie Billiart. En Belgique, les célébrations de ce bicentenaire s’ouvriront le 1er mai.

Julie Billiart, éducatrice dans l’âme

Fondatrice de la congrégation des Soeurs de Notre-Dame de Namur et éducatrice, Julie Billiart naît en France en 1751 dans une famille de petits commerçants aisés. Paralysées, en fuite de la révolution française, elle trouve refuge à Amiens où elle rencontre Françoise Blin de Bourdon. Rejointe par une troisième compagne, elles fondent la congrégation des Soeurs de Notre-Dame le 2 février 1804. . La même année, Julie guérit miraculeusement.

Les soeurs ouvrent des classes gratuites pour enfants pauvres. Lors d’un voyage en Flandre, Julie Billiart est invitée par l’évêque de Gand, à établir des écoles dans son diocèse. Une entrevue avec Mgr Pisani de la Gaude, évêque de Namur, suscite la même demande.

Quand, cinq ans plus tard, la fondatrice est obligée de quitter Amiens, car on lui conteste son projet d’une congrégation religieuse sous l’autorité d’une supérieure générale, l’évêque de Namur la reçoit les bras ouverts C’est là que se fixe la maison-mère. Après un court séjour à la rue du Séminaire, la communauté s’installe à l’hôtel Quarré, rue des Fossés, future rue Julie Billiart.

En Belgique, les écoles se multiplient à Gand, Namur, Jumet, Saint-Hubert, Gembloux, Fleurus. Réhabilitée par l’évêque d’Amiens, en 1812, la fondatrice ne peut pourtant pas se rétablir dans son pays d’origine. Elle y décède le 8 avril 1816. Elle sera canonisée par Paul VI le 22 juin 1969.

Sur cinq continents

Aujourd’hui, les Soeurs de Notre-Dame (SND), au nombre d’environ 1840, sont répandues sur les cinq continents. Les formes de travails sont de plus en plus diverses, commandées par l’évolution de la société, les lieux et les cultures. Si la présence des écoles reste privilégiée, la catéchèse, les activités paroissiales et sociales prennent une importance grandissante.

La congrégation est divisée en une vingtaine de provinces où sept langues différentes sont parlées. Tous les six ans, une cinquantaine de déléguées constituent le chapitre général. Celui-ci définit les orientations et élit cinq soeurs au gouvernement général, dont le siège est à Rome avec le secrétariat général. Cependant la supérieure générale et ses conseillères sont souvent en voyage pour visiter les provinces. Les archives générales sont conservées à Namur.

Les SND ont le statut d’ONG à titre consultatif auprès de l’ECOSOC aux Nations unies. À ce titre, elles ont une représentante permanente au siège de l’ONU à New York.

La Congrégation est installée aux États-Unis (1132 soeurs), au Japon (52 soeurs), en Afrique (209 soeurs) en Amérique latine (24 soeurs). En Europe, elle possède des maisons en Grande-Bretagne, en Italie (426 soeurs) et bien sûr en Belgique et France.

Au 31 décembre 2003, la province Belgique-Sud-France comptait 113 soeurs belges, 3 soeurs françaises et une soeur congolaise. Juridiquement, elles sont groupées dans l’A.S.B.L. « Institut des Soeurs de Notre-Dame de Namur à Namur ». On trouve des soeurs à Bastogne, Bruxelles, Fleurus, Forest-les-Anvaing, Gembloux, Jumet, Marche en Famenne, Quaregnon, Roux, Saint-Hubert, Thuin et Vielsalm en Belgique; Cuvilly, Noyon et Orvillers en France.

Fêtes et pèlerinages jubilaires

Le samedi 1er mai, les Soeurs de Notre-Dame de Namur (SND) de Belgique-Nord et Belgique-Sud se rencontreront à Namur, pour l’inauguration d’une exposition « Deux cents ans d’éducation ». L’exposition, qui se tient à la maison mère, sera ouverte au public dès le lendemain et jusqu’ au 31 octobre 2004.

Le dimanche 16 mai, les SND de Belgique-Nord et Belgique-Sud se rendront en pèlerinage avec la paroisse Ste Julie de Ressons s/Matz à Cuvilly (Oise, France), lieu de naissance de sainte Julie. Du 20 mai au 2 août, à la maison mère, une session pour les soeurs qui se préparent aux voeux perpétuels, avec pèlerinages aux lieux des racines de la congrégation : Cuvilly, Amiens, St-Valery sur Somme; Bastogne, Saint-Hubert, Jumet, Fleurus.

Du 25 juillet au 2 août, un pèlerinage international y rassemblera des déléguées des diverses provinces avec toute l’équipe de leadership de la congrégation et des représentantes des Soeurs de Notre-Dame d’Amersfoort et de Coesfeld (deux congrégations issues des Soeurs de Notre-Dame de Namur). Les déléguées apporteront une croix qu’elles auront portée à un lieu de pèlerinage régional ou national.

Le samedi 31 juillet enfin, au cours dune Eucharistie présidée par l’évêque de Namur, Mgr Léonard, des soeurs s’engageront par les voeux perpétuels entre les mains de Soeur Camilla Burns, supérieure générale. Les déléguées des provinces échangeront leurs croix en signe de communion entre elles et avec toutes les personnes servies par la congrégation.
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ZENIT Staff

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