Béatifications: Caterina Volpicelli, apôtre du Cœur du Christ à Naples

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Premier congrès eucharistique national

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CITE DU VATICAN, Lundi 30 avril 2001 (ZENIT.org) – La bienheureuse Caterina Volpicelli (1839-1894), a été l´apôtre du Cœur du Christ à Naples, où elle devait jouer un rôle dans l´organisation du premier congrès eucharistique national.

Celle qui allait être la fondatrice des Servantes du Sacré-Cœur, est en effet née à Naples le 21 janvier 1839, dans une famille de la haute bourgeoisie. Son éducation familiale lui avait inculqué les saines valeurs de l´Italie méridionales et sa formation au Real collegio de San Marcellino où elle acquit un haut degré de culture, chose inhabituelle pour une femme à l´époque.

C´est en mais 1859 qu´elle entra au monastère des Adoratrices perpétuelles où elle se proposait d´avancer vers « l´union intime avec Dieu ». Mais sa mauvaise santé ne lui consentit que d´y rester six mois. Le bienheureux Ludovico da Casoria « l´ami de son âme », lui disait:  » Le Cœur de Jésus, Caterina, c´est là ta tâche ».

Or, son confesseur, le P. Leonardo Matera, barnabite, lui fit connaître le mensuel de l´apostolat de la prière intitulé « Le Messager du Cœur de Jésus »: un événement décisif. Elle écrit alors au P. Henri Ramière et en réponse, elle reçoit des nouvelles détaillées d´une association naissante appelée « le diplôme de zélatrice », le premier qui ait été décerné à Naples. N juillet 1867, le P. Ramière lui rend visite, au bâtiment du Largo Petrone alla salute, où Catarina pense fixer le siège de ses activités.

Certes, l´apostolat de la prière n´était pas inconnu à Naples, mais il eut dès lors son siège au « Volpicelli », « vrai centre d´où rayonne toute l´association ». L´apostolat de la prière lui permet de laisser libre cours à son amour de l´eucharistie. Dans ses mains, il devient l´instrument de l´action pastorale aux dimensions du « Cœur de Christ » et pour cela ouverte à tout homme, au service de l´Eglise, à partir de l´adoration. Les première « zélatrice » seront aussi les premières compagnes de Caterina lorsqu´elle fonde les Servantes du Sacré-Cœur.

Le 3 mai 1870, Caterina quitte la maison paternelle et fixe sa résidence et le siège de son apostolat au Largo Petrone, où l´archevêque de Naples, le cardinal Sisto Riario Sforza, quelques années plus tard, établit le entre diocésain de l´Apostolat de la prière dont il confie la direction au chanoine Luigi Caruso, et où, en raison des fréquentes visites de l´archevêque, du P. Ludovico, et par la prédication quasi ininterrompue des exercices spirituels, confiés aux Jésuites les plus en vue, voit naître un centre de spiritualité très vivant.

En juillet 1874, naît enfin l´institut des Servantes du sacré-Cœur, sa règle est approuvée. Le 16 novembre 1879, le pape Léon XIII reçu Caterina et ses consœurs en audience privée, leur demanda de lui expliquer le charisme de leur institut et déclara qu´il était « inspiré par Dieu » et qu´il correspondait « aux besoins de ce temps ». « Un nouvel institut sans l´habit, voilà ce qu´il faut », ajoutait le pape.

Le nouvel archevêque de Naples, le cardinal Guglielmo Sanfelice, consacra lui-même, le 14 mai 1884, le sanctuaire dédié au Sacré-Cœur que Caterina avait fait édifier au flanc de la maison mère. Elle le destinait à l´adoration réparatrice demandée par le pape à une époque où la maçonnerie et l´athéisme s´en prenaient particulièrement le souverain pontife et l´Eglise.

Le Saint-Siège approuva le nouvel institut par un décret du 13 juin 1890. L´année suivante, le 1er congrès eucharistique national avait lieu à Naples et l´institut est en première ligne pour l´organisation de l´adoration eucharistique en la cathédrale, la préparation à la confession et à la communion, la confection d´ornements sacrés.

La fondatrice devait mourir le 28 décembre 1894, dans sa ville natale. Le procès de béatification diocésain devait commencer en 1911. L´Eglise reconnu qu´elle avait vécu de façon héroïque les vertus chrétiennes, le 25 mars 1945 et c´est le 28 juin 1999 que Jean-Paul II a reconnu comme authentique un miracle dû à son intercession, ouvrant ainsi la voie à la béatification.

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ZENIT Staff

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