Béatification de Madre Speranza, "médiatrice de miséricorde"

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Pour des gestes concrets et quotidiens la miséricorde

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“Que son témoignage aide l’Eglise à annoncer partout, par des gestes concrets et quotidiens, la miséricorde infinie du Père céleste”: c’est le voeu du pape François qui a voulu évoquer, après la prière mariale du Regina Coeli de dimanche, 1er juin, place Saint-Pierre, la béatification de Madre Speranza, samedi 31 mai au sanctuaire qu’elle a fondée, à Collevalenza, dans la région italienne de l’Ombrie.

La bienheureuse Madre Speranza, (1893–1983) est « née en Espagne, avec le nom de María Josefa Alhama Valera, fondatrice en Italie des Servantes et des Fils de l’Amour miséricordieux », a rappelé le pape,

Née à Santomera, dans la province de Murcie, elle est d’abord entrée chez les  Clarétaines, avant de fonder, à Madrid, en 1930, les Servantes de l’Amour miséricordieux et à Rome, en 1951, les Fils de l’Amour miséricordieux. Elle s’est éteinte à Collevalenza, le sanctuaire édifié à la demande du Christ, le 8 février 1983.

Le représentant du pape était le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les saints.

La prière de Madre Speranza aurait obtenu des centaines de miracles de son vivant et après sa mort. Grande mystique, elle était favorisée d’extases et ses collaborateurs ont plus d’une fois assisté à ses dialogues avec Dieu. Elle demandait pourtant à tous de ne pas la regarder dans ces moments là.

Elle avait le don de bilocation: elle aurait ainsi rendu visite au pape Pie XII au Vatican, mais pour le moment, le récits de cet événement n’a pas été publié par l’Eglise. Et elle portait dans son corps les stigmates de la Passion du Christ.

Tant de fois, surtout dans les restrictions de l’après-guerre, dans le quartier défavorisé de la Casilina, à Rome, elle a nourri les pauvres: les marmites ne se vidaient pas, le pain ne s’épuisait pas, l’huile ne manquait pas.

Sa vocation, c’était d’être un « paratonnerre de l’humanité », une « médiatrice de miséricorde ».

Le pape Jean-Paul II s’est rendu à Collevalenza le 22 novembre 1981, donc du vivant de Madre Speranza, et il a dit cette prière à l’Amour Miséricordieux:

« Amour Miséricordieux, ne nous fais pas défaut, nous t’en prions !

Amour Miséricordieux, ne te lasse jamais !

Sois constamment plus grand que tout le mal qui se trouve dans l’homme et dans le monde !

Sois plus grand que ce mal qui a grandi dans notre siècle et dans notre génération !

Sois le plus puissant, par la force du Roi Crucifié !

« Béni soit son Royaume qui vient ! ». »

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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