Béatification de Giuseppina Nicòli, Fille de la Charité de S. Vincent de Paul

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Angélus place Saint-Pierre

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ROME, Dimanche 3 février 2008 (ZENIT.org) – Benoît XVI a salué les Filles de la Charité de saint Vincent de Paul, à l’occasion de la béatification de Giuseppina Nicòli.

« J’adresse une salutation cordiale aux pèlerins de langue italienne, en particulier les nombreuses Filles de la Charité venues à l’occasion de la béatification de leur consoeur, Giuseppina Nicòli, célébrée ce matin même à Cagliari », notait Benoît XVI après l’angélus.

Guiseppina (Joséphine) Nicòli était religieuse professe italienne chez les Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul. Née le 18 novembre 1863, à Casatisma, près de Pavie, elle s’est éteinte le 31 décembre 1924, à l’âge de 61 ans, à Cagliari, en Sardaigne, où elle a été béatifiée.

La béatification a été présidée, sous une immense tente de 800 m2, par le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le cardinal José Saraiva Martins, qui était accompagné du cardinal Franc Rodé, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique.

La bienheureuse avait l’habitude de s’exclamer : « Comme le Seigneur est bon ! » Elle était entrée à vingt ans chez les Filles de la Charité et fut envoyée en Sardaigne en 1884, comme enseignante au « Conservatoire de la Providence ».

Mais à l’âge de trente ans, elle fut atteinte de tuberculose pulmonaire. Pourtant elle servit encore à l’orphelinat de Sassari, où elle se prodigua pour les jeunes et les pauvres.

En 1910, elle devint Econome provinciale de Turin, et, 18 mois plus tard, directrice du séminaire de formation des jeunes de sa communauté.

Après une rechute, elle fut rappelée en Sardaigne, comme servante au Refuge de la Marine où elle se consacra aux enfants des rues, orphelins sans maison et errant entre le port et le marché, où ils transportaient de pesants fardeaux pour survivre.

Elle en recueillit des centaines au Refuge, les instruisant, leur enseignant les principes évangéliques, et les préparant à un travail plus digne.

Elle inventa aussi le cercle des Petites Dames de la Charité, et les « Dorothées », pour les jeunes de la bourgeoisie désirant témoigner du Christ dans le monde.

Elle créa aussi une « Ecole de la religion », pour une connaissance approfondie du christianisme chez les jeunes institutrices.

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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