ROME, Mercredi 25 janvier 2006 (ZENIT.org) – Benoît XVI souligne une nouvelle fois la nécessité de prier pour demander à Dieu « le don de la pleine unité ».
Le pape Benoît XVI a en effet poursuivi ce matin, lors de l’audience générale en la salle Paul VI du Vatican, sa catéchèse pour les psaumes et les cantiques des vêpres en commentant le Psaume 143, devant quelque 7500 visiteurs qu’il a longuement salués lors de son entrée et de son départ. L’audience coïncidait avec le dernier jour de la semaine de prière pour l’unité.
« Aujourd’hui, rappelait le pape, s’achève la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, durant laquelle nous avons médité sur la nécessité d’invoquer le Seigneur pour qu’il nous fasse le don de la pleine unité. La prière contribue en effet à rendre plus sincère et plus fructueux l’engagement œcuménique des Églises et des Communautés ecclésiales ».
Aux visiteurs de langue française, le pape disait ensuite : « Je suis heureux de vous accueillir, chers pèlerins de langue française. Je vous invite à demander au Seigneur, avec toujours plus de ferveur, de faire à son Église le don de l’unité ».
Il ajoutait, en lien avec le psaume 143 : « Soyez toujours et partout des artisans ardents de paix et de fraternité ! Avec ma Bénédiction apostolique ».
Commentant le psaume 143, le pape soulignait qu’il « présente la figure du «consacré» par excellence, Jésus, qui attire à lui tous les hommes pour qu’ils soient «un». »
« Aussi la scène qui domine le cantique est-elle marquée par le bien-être, la prospérité et la paix, symboles de l’ère messianique », soulignait le pape.
Cependant, Benoît XVI soulignait la responsabilité humaine pour la justice et la paix en disant : « Ce monde différent, mais possible, sera l’œuvre du Messie et aussi de son peuple. Nous pouvons réaliser ce projet d’harmonie et de paix en cessant l’action destructrice de la haine, de la violence, de la guerre, en nous plaçant du côté du Dieu d’amour et de justice ».
« C’est pourquoi, ajoutait le pape, le psaume se conclut sur une béatitude réservée au peuple «qui a pour Dieu le Seigneur», un peuple qui ne renonce pas à sa foi ni à ses valeurs spirituelles et morales ».
