Attentat à de Jérusalem: condoléances du patriarche latin aux familles

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Un bilan provisoire de cinq morts et sept blessés

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Le patriarche latin de Jérusalem a présenté ses condoléances aux familles des victimes de l’attaque meurtrière perpétrée ce mardi, 18 novembre 20214, dans une synagogue de Jérusalem-Ouest, alors que des fidèles étaient en prière: il a invité à ne pas laisser le dernier mot aux extrémistes, et à renoncer à la violence. 

Le bilan est de cinq morts parmi les juifs, quatre rabbins qui étaient en prière – le rabbin de la synagogue et du centre d’études talmudiques associé, Moshe Tversky, 59 ans, né aux Etats-Unis; et trois autres rabbins : Kalman Zeev Levy, 55 ans; Arié Kaufinsky, 43 ans (tous deux nés aux Etats-Unis aussi); Shmuel Goldenberg, 68 ans, né en Grande-Bretagne – et un policier, et de sept blessés dont quatre dans un état critique.

Les deux terroristes palestiniens, qui avaient attaqué à la  hache, au couteau et avec un pistolet – ont été abattus par la police.

C’est l’attaque la plus meurtrière depuis plusieurs années à Jérusalem, elle a été revendiquée en fin de matinée par le Front populaire de libération de la Palestine.

Le patriarche a déclaré « condamner la violence, ainsi que les causes qui mènent à la violence ».  Il a appelé  à continuer inlassablement la recherche de la paix par une juste solution politique en s’attaquant aux racines profondes du conflit. « Il ne faut pas donner de chance aux extrémistes, ni leur laisser le dernier mot », rapporte le site du Patriarcat latin.

Une visite des chefs religieux chrétiens de Jérusalem à la Synagogue de Har Nof est prévue mercredi, en signe de solidarité pour les victimes et leurs familles. Des prières seront dites dans les églises, les couvents et les monastères de Terre Sainte pour que les dirigeants politiques accomplissent les pas nécessaires pour ramener la paix et la sécurité. 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu évoque une « guerre pour Jérusalem » et il a averti qu’il répondrait avec « une main de fer » à cet attentat, qui renforce les craintes que le conflit israélo-palestinien ne se durcisse encore davantage.

Le patriarche Fouad Twal, et son vicaire à Jérusalem, Mgr Shomali, sont inquiets de l’aggravation de la situation, ils condamnent fermement la violence et appellent à trouver d’urgence une solution politique, indique le Patriarcat latin.

« Nous sommes profondément attristés par l’escalade de la violence à Jérusalem », a souligné pour sa part Mgr Shomali: « Nous condamnons tout acte de violence et nous appelons les Israéliens et les Palestiniens au respect mutuel, et à travailler ensemble pour que soit trouvée une solution politique au conflit. Ce cercle vicieux de violences, de vengeances, et de représailles nuit gravement au processus de paix. »

La veille, un chauffeur de bus palestinien avait été retrouvé pendu dans un bus israélien, mais Israël évoque un suicide et non un meurtre. Ce nouvel attentat s’inscrit dans une série d’attaques sanglantes: deux attaques distinctes à la voiture bélier contre le tramway ont fait 3 morts, un homme a poignardé à mort une jeune femme dans le Gush Etzion (sud de Jérusalem) et un jeune soldat israélien de 20 ans a été poignardé par un Palestinien face à la station de train du sud de Tel Aviv, près de la gare de bus.

Des émeutes ont également secoué les quartiers arabes de Jérusalem et le secteur arabe israélien.

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ZENIT Staff

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