Arrivée à Amman : le pape accueilli par la famille royale

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Le prince Ghazi et le patriarche orthodoxe Théophilos à l’aéroport

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Les quatre enfants des souverains de Jordanie, le roi Abdallah II et la reine Rania, ont participé à la première conversation avec le pape, ce samedi 24 mai, à 13h, au palais royal de Amman.

Le pape François avait été accueilli, à 12h (13h à Rome) à l’aéroport « Queen Alia » de Amman, par le prince Ghazi ben Mohammed, qui lui avait rendu visite au Vatican, avec le roi Abdallah II, le 8 avril dernier.

Deux enfants ont présenté au pape, au pied de l’avion, l’orchidée noire symbole de la Jordanie, avant que le prince n’accueille le pape pour un rafraîchissement, en présence d’un franciscain pour la traduction et, notamment, du patriarche orthodoxe de Jérusalem et de toute la Palestine, Théophilos III.

Celui-ci accueillera le pape lundi, 26 mai, au Saint-Sépulcre, à Jérusalem, à l’occasion de la rencontre oecuménique qui est le coeur du voyage du pape, en présence du patriarche Bartholomaios Ier, à 50 ans de la rencontre de Paul VI et Athénagoras.

Le pape est ensuite reparti dans une voiture blanche fermée (Toyota) pour le palais royal Al-Husseini (38km) où il est arrivé à 12 h 55. Il y a été accueilli par le roi et la reine et leurs enfants.

Après l’échange des cadeaux et la présentation des délégations, le pape devait rencontrer les autorités jordaniennes et prononcer son premier discours, après celui du roi, toujours au palais royal.

Le roi a accueilli Jean Paul II le 20 mars 2000 et Benoît XVI le 8 mai 2009. Son père, le roi Hussein avait accueilli Paul VI en 1964, l’accompagnant jusqu’aux portes de Jérusalem.

Le prince Ghazi est un promoteur de la déclaration de personnalités musulmanes, faisant suite au discours de Benoît XVI à Ratisbonne sur le rapport entre foi et raison (12 septembre 2006) et à la lettre ouverte de 38 personnalités musulmanes, dans l’objectif de « parvenir à une compréhension mutuelle » (25 octobre 2006).

Cette initiative s’est élargie, un an plus tard, avec une nouvelle lettre intitulée Une parole commune entre vous et nous et signée de 138 personnalités issues de 43 pays.

Le texte de la lettre vait été discuté et mis au point en septembre 2007 au cours d’un congrès parrainé par le roi Abdallah II. Elle est centrée sur le double commandement de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain : « Conformément au Coran nous, en tant que musulmans, invitons les chrétiens à s’accorder avec nous sur ce qui nous est commun, et qui constitue également l’essentiel de notre foi et de notre pratique: les deux commandements de l’amour. ».

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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