Le pape François a bien le désir de se rendre dans sa patrie, l’Argentine, mais il ne pourra pas le faire en 2016, indique le président Macri à l’issue de sa visite au Vatican.
Le pape a en effet reçu samedi matin, 27 février, au Vatican, le nouveau président argentin Mauricio Macri, comme le pape François d’origine italienne. La rencontre privée a duré environ 22 minutes.
Le président a ensuite rencontré le cardinal Secrétaire d’Etat Pietro Parolin, et Mgr Paul Gallagher, Secrétaire pour les rapports avec les Etats.
Lors d’une conférence de presse qui a suivi sa visite au Vatican, le président Macri a confirmé le désir du pape François de venir en Argentine, mais pas en 2016.
Il a ajouté : « Nous avons parlé de la grande préoccupation d’unir les Argentins, et d’autres problèmes comme la pauvreté et le trafic de drogue. »
Un communiqué de la Salle de presse du Saint-Siège publié à l’issue de ces entretiens fait état de la qualité des relations entre l’Argentine et le Saint-Siège. Il indique que les conversations ont porté sur « des questions d’intérêt commun », comme le « développement », les « droits de l’homme », la « lutte contre la pauvreté » et contre le « trafic de drogue », la « paix » et la « justice sociale ».
Ils ont aussi souligné « l’importance de la contribution que l’Eglise », l’épiscopat et les institutions catholiques apportent à la « société argentine », dont son « engagement au service des jeunes générations », dans un contexte économique « délicat ». Il a également été question de « situations régionales et internationales ».
Le président Macri était accompagné d’une suite d’une dizaine de personnes, dont son épouse, Juliana Awada.
Le président a offert au pape un symbole de l’évangélisation de l’Amérique latine : une croix de bois taillée par un membre de la tribu de Matara, ainsi que des disques de tango argentin.
Le pape François a offert au président argentin un médaillon de la paix orné de deux branches d’olivier.
Mauricio Macri, 57 ans, ancien maire de Buenos Aires, a en effet bien connu l’archevêque, le cardinal Jorge Mario Bergoglio. Il a remporté le second tour de la présidentielle argentine, le 22 novembre 2015 et il est entré en fonction le 10 décembre.
