Appel du pape à « respecter et servir la vie humaine »

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Saint Martin modèle de respect du plus pauvre

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ROME, Mercredi 12 novembre  2008 (ZENIT.org) – Benoît XVI appelle les jeunes familles à « respecter et servir la vie humaine ».

Saluant les jeunes, les malades, et les jeunes mariés en italien, à l’issue de l’audience générale place Saint-Pierre, Benoît XVI leur a en effet indiqué le modèle de saint Martin de Tours (vers 316 – 397) que l’Eglise fête le 11 novembre.

« Que l’exemple de saint Martin (…) soit pour vous, chers jeunes, disait le pape, un stimulant pour être toujours fidèles à l’Evangile ».

« Qu’il soit pour vous, chers malades, a ajouté le pape, un encouragement à mettre votre confiance dans le Seigneur, qui n’abandonne jamais ses enfants au moment de l’épreuve ».

« Qu’il vous stimule, chers jeunes mariés, a conclu le pape, à respecter et servir avec courage la vie humaine qui est un don de Dieu ».

Saint Martin de Tours est représenté souvent dans les vitraux comme un soldat romain à cheval, divisant de son glaive son manteau pour en couvrir un pauvre. Il ne pouvait donner tout le manteau, propriété de l’armée impériale.

Sa vie nous est connue grâce à la biographie de Sulpice Sévère qui l’a connu, comme le rappelait René Lejeune (Stella Maris, 320).

Né à Sabaria, dans la province romaine de Pannonie l’actuelle Hongrie, il était fils d’un soldat romain, païen. Très jeune, il est attiré par la religion des chrétiens qu’il voit vivre et agir autour de lui. A douze ans, il rêve de vie au désert, pour y imiter les ascètes orientaux. Mais la loi exige qu’un fils de soldat soit enrôlé, lui aussi, dans l’armée impériale, dès l’âge de quinze ans.

Martin est affecté à la Garde impériale, troupe d’élite vouée à la surveillance des frontières menacées par les Barbares. Il rejoint la garnison d’Amiens, en Gaule. C’est là que se produit ce geste qui aidera les chrétiens des siècles à voir Jésus en tout être dans la détresse.

En effet, la nuit suivante, Martin a une vision ou un songe : Jésus lui apparaît revêtu de la moitié de sa chlamyde…

Peu de temps après, Martin reçoit le baptême. Désormais, il appartient tout entier au Christ. Il doit cependant servir dans l’armée jusqu’à l’expiration du temps réglementaire de service fixé à 25 ans.

Cependant à mesure que la foi grandit en lui, l’esprit militaire décline. Peu avant le terme de son service, il doit prendre part à l’assaut de Worms. Il se refuse à verser du sang et demande à l’empereur d’être dispensé de cette action militaire.

Furieux, l’empereur Julien le traite de lâche. Martin demande alors à être mis en tête des assaillants, sans autre arme qu’une croix. Mais juste avant l’assaut, les Barbares se rendent. Les soldats attribuent à Martin ce « miracle » inattendu. Il aura quarante ans quand il quittera l’armée.

A l’origne de la vie monachique près de Tours, il deviendra ensuite évêque de la ville en 371. Un évêque soucieux des plus démunis et thaumaturge : Sulpice Sévère affirme qu’il a lui-même assisté à plusieurs miracles.

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ZENIT Staff

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