Appel du cardinal Bagnasco à ne pas « oublier les horreurs de la shoah »

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Fin des travaux du Conseil permanent de la CEI

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ROME, Jeudi 28 janvier 2010 (ZENIT.org) – « Que notre génération n’oublie pas et construise des chemins de paix et de réconciliation » a déclaré le président de la conférence épiscopale italienne (CEI), le cardinal Angelo Bagnasco, en évoquant les « horreurs » de la shoah, lors de la clôture des travaux du Conseil permanent des évêques mercredi, Journée internationale de commémoration en mémoire des millions de victimes de l’Holocauste.

Selon une déclaration de Mgr Domenico Pompili, porte-parole de la CEI, le cardinal Bagnasco, après avoir exprimé sa solidarité aux frères juifs, « victimes de cette folie », s’est exprimé sur le sujet rappelant les paroles que le pape a prononcées dans son récent discours à la curie romaine lors des traditionnels échanges de vœux de Noël.  

Concernant les travaux du conseil permanent de la CEI, Mgr Pompili, a précisé que les évêques ont examiné le premier projet des orientations pastorales pour la décennie 2010-2020.

Au cours des débats, a-t-il expliqué, les évêques ont mis en évidence « le grand intérêt que suscite le thème de l’éducation dans le monde ecclésial, mais également dans les secteurs plus sensibles de l’opinion publique ».

« Des précisions ont été apportés, a-t-il ajouté, concernant le rapport entre l’éducation et l’évangélisation, ces processus n’étant pas superposables, bien qu’il soit facile de reconnaître en eux de multiples points de contact ».

« Le premier de tous est la dynamique relationnelle qui marque le début de toute expérience d’éducation, comme dans le cas aussi de la foi qui ne peut porter de fruits si ce n’est à travers un rapport interpersonnel significatif, grâce à des témoins authentiques ».

« Il a été précisé, à ce propos, a poursuivi le porte-parole de la CEI, que le sujet de l’annonce de la foi soit toujours la communauté chrétienne dans son ensemble ». De même les évêques souhaitent un programme pastoral qui définisse concrètement et de manière précise les étapes de la prochaine décennie ». 

En revanche, la relecture du document sur l’Eglise et le sud du pays, qui sera envoyé à chaque évêque puis publié définitivement dans les prochaines semaines, « représente une prise de conscience quant au besoin de solidarité, devenu exigence pour notre pays, pour pouvoir affronter, unis, les défis qui sont sous les yeux de tous ». 

Autre point examiné durant les travaux de la CEI, rapporte Mgr Pompili « le plan de travail pour l’examen et l’approbation de la troisième édition du Missel romain qui unit les exigences de la tradition eucologique et les lois de la linguistique, en vue d’une meilleur participation des fidèles aux diverses célébrations liturgiques ». 

Pour finir et « en vue du renouvellement des commissions épiscopales qui aura lieu lors de la prochaine assemblée de mai, des indications ont été données concernant l’élaboration des rapports quinquennaux sur les activités jusqu’ici réalisées ». Dernier point, « la présentation de nouveaux critères pour la construction de bâtiments réservés au culte ». 

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ZENIT Staff

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