« Dieu est l’avenir de l’homme et du monde. Si elle perd le sens de Dieu l’humanité se ferme à l’avenir, et elle perd inévitablement la perspective ce son pèlerinage dans le temps. Pourquoi naître? Pourquoi mourir? Pourquoi se sacrifier, pourquoi souffrir? »
« A ces interrogations, le christianisme offre une réponse apaisante », continuait le pape.
« Le Dieu de l’Alliance, expliquait Jean-Paul II, s’est révélé dans l’histoire et dans l’histoire, l’Eglise célèbre son mystère de salut: l’Incarnation, la Passion, la Mort et la Résurrection du Seigneur Jésus.
« Le Christ est l’espérance de l’humanité. C’est lui le vrai sens de notre présent, parce qu’il est notre avenir certain ».
« L’Avent nous rappelle, continuait Jean-Paul II, qu’il est venu, mais aussi qu’il viendra. Et la vie des croyants est une attente continuelle et vigilante de sa venue. L’invitation à veiller et à attendre est aujourd’hui soulignée avec insistance par saint Marc qui, tout au long de l’année liturgique, nous guidera à la découverte du mystère du Christ ».
« De la rencontre avec lui et de la contemplation de son visage jaillit cette vigueur missionnaire qui nous fait sortir de la grisaille quotidienne pour être ses courageux témoins ».
« Sur ce chemin de conversion et d’engagement apostolique, Marie nous accompagne, aurore lumineuse et guide sûr pour nos pas », concluait le pape en indiquant le moyen de cet accompagnement: la prière des mystères joyeux du rosaire.
Le pape invitait aussi les fidèles à se préparer à la fête de l’Immaculée Conception, dimanche prochain, 8 décembre.