Angélus pour l'Avent: "Dieu est l'avenir de l'homme et du monde"

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Angélus du 1er décembre

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CITE DU VATICAN, Mardi 3 décembre 2002 (ZENIT.org) – « Dieu est l’avenir de l’homme et du monde. Si l’humanité perd le sens de Dieu, elle se ferme à l’avenir! », disait Jean-Paul II à l’angélus de dimanche dernier. Voici la traduction de l’allocution de Jean-Paul II publiée dans L’Osservatore Romano en français du 2 décembre (cf. http://www.vatican.va) , sous le titre: « Sortir de la grisaille du quotidien ».

Très chers frères et sœurs!

1. Aujourd’hui, premier Dimanche de l’Avent, une nouvelle Année liturgique commence. Le Dieu de l’Alliance s’est révélé dans l’histoire, et dans l’histoire de l’Eglise il célèbre son mystère de salut: l’Incarnation, la Passion, la Mort et la Résurrection du Seigneur Jésus-Christ. Le chemin des croyants se renouvelle ainsi sans cesse, tendu entre le « déjà », réalisé par le Christ, et le « pas encore » de sa pleine manifestation.

Dieu est l’avenir de l’homme et du monde. Si l’humanité perd le sens de Dieu, elle se ferme à l’avenir et égare inévitablement la perspective de son pèlerinage dans le temps. Pourquoi naître, pourquoi mourir? Pourquoi se sacrifier, pourquoi souffrir?

Le christianisme offre une réponse réconfortante à ces interrogations. C’est pourquoi le Christ est l’espérance de l’humanité. C’est Lui le sens véritable de notre présent, car il est notre avenir sûr.

2. L’Avent nous rappelle qu’Il est venu, mais également qu’Il viendra. Et la vie des croyants est une attente permanente et vigilante de sa venue. L’invitation à veiller et à attendre est aujourd’hui soulignée avec insistance par saint Marc, qui, au cours de toute la nouvelle année liturgique, nous guidera à la découverte du mystère du Christ.

Dans le passage d’aujourd’hui, tiré du deuxième des grands discours de Jésus, l’Evangéliste met en évidence le sens ultime de l’histoire et de la création elle-même et il nous exhorte à faire de toute notre existence une recherche incessante du Christ. De la rencontre avec Lui, et de la contemplation de son visage, naît cette vigueur missionnaire qui nous fait sortir de la grisaille quotidienne pour être ses témoins courageux.

3. Marie, aurore lumineuse et guide sûr de nos pas, nous accompagne sur ce chemin de conversion et d’engagement apostolique. Elle le fait de façon particulière en nous invitant à contempler les mystères joyeux du Rosaire. Nous nous adressons à Elle avec confiance, alors que nous nous préparons à célébrer, dimanche prochain, la fête solennelle de son Immaculée Conception.

©L’Osservatore Romano

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ZENIT Staff

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