Angélus du jeudi 1er janvier 2009, Journée mondiale de la paix

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ROME, Vendredi 2 janvier 2008 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral de la méditation que le pape Benoît XVI a prononcée le jeudi 1er janvier 2009, Journée mondiale de la paix, solennité de Marie, Mère de Dieu, avant la prière […]

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ROME, Vendredi 2 janvier 2008 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral de la méditation que le pape Benoît XVI a prononcée le jeudi 1er janvier 2009, Journée mondiale de la paix, solennité de Marie, Mère de Dieu, avant la prière de l’Angélus.

* * *

Chers frères et sœurs, 

En ce premier jour de l’an, je suis heureux d’adresser à chacun de vous, présents place Saint-Pierre, et à ceux qui sont en relation avec nous à travers la télévision, mes vœux les plus fervents de paix et de toutes sortes de bien. Ce sont des vœux que la foi chrétienne rend, en quelque sorte, plus « fiables », en les ancrant dans l’événement que nous célébrons ces jours-ci : l’Incarnation du Verbe de Dieu, né de la Vierge Marie.  

En effet, par la grâce du Seigneur, et seulement par elle, nous pouvons toujours espérer à nouveau que l’avenir soit meilleur que le passé. Il ne s’agit pas, en effet, de se fier à un destin plus favorable ou aux réseaux modernes du marché et de la finance, mais de s’efforcer d’être nous-mêmes meilleurs et plus responsables, pour pouvoir compter sur la bienveillance du Seigneur.   

Et c’est toujours possible, parce que « Dieu nous a parlé par son Fils » (He 1, 2) et il nous parle continuellement, par la prédication de l’Evangile et par la voix de notre conscience. En Jésus la voie du salut a été montrée a tous les hommes, qui est avant tout une rédemption spirituelle, mais qui implique l’humain tout entier, y compris sa dimension sociale et historique.  

C’est pourquoi, en célébrant la maternité divine de la Très Sainte Vierge, l’Eglise, en cette Journée mondiale de la Paix – qui a plus de 40 ans – indique à tous, Jésus Christ,  comme Prince de la Paix. Selon la tradition commencée par le Serviteur de Dieu, le pape Paul VI, j’ai écrit pour cette circonstance un message spécial, en choisissant pour thème : « Combattre la pauvreté, construire la paix ». De cette façon, je désire une fois encore entrer en dialogue avec les responsables des nations et des organismes internationaux en offrant la contribution de l’Eglise catholique pour la promotion d’un ordre mondial digne de l’homme. 

Au début d’une nouvelle année, mon objectif est justement d’inviter chacun, gouvernants et simples citoyens, à ne pas se décourager face aux difficultés et aux échecs, mais à renouveler leur engagement.  

La seconde moitié de 2008 a fait émerger une crise économique aux vastes proportions. Une telle crise doit être lue en profondeur, comme un grave symptôme qui demande que l’on intervienne sur les causes. Il ne suffit pas, comme le dirait Jésus, de ravauder de vieux vêtements avec du tissu neuf (cf. Mc 2,21).  

Mettre les pauvres à la première place signifie passer  de façon décidée à cette solidarité globale que Jean-Paul II déjà avait indiquée comme nécessaire, en concertation avec les possibilités du marché et de la société civile (cf. Message, 12), dans le respect constant du droit et en tendant toujours au bien commun. 

Jésus Christ n’a pas organisé de campagnes contre la pauvreté, mais il a annoncé l’Evangile aux pauvres, pour un rachat intégral de la misère morale et matérielle. L’Eglise fait la même chose, par son œuvre incessante d’évangélisation et de promotion humaine.  

Invoquons la Vierge Marie, Mère de Dieu, pour qu’elle aide tous les hommes à marcher ensemble sur la voie de la paix.

© Copyright du texte original : Librairie Editrice du Vatican

Traduction : Zenit

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ZENIT Staff

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