Angélus du 15 août

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ROME, Lundi 20 août 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte de la méditation que le pape a prononcée en la fête de l’Assomption, le 15 août dernier, avant la prière de l’Angélus, en présence des pèlerins rassemblés dans la cour intérieure de la résidence pontificale de Castel Gandolfo.

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AVANT L’ANGELUS

Chers frères et sœurs,

Nous célébrons aujourd’hui la solennité de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie. Il s’agit d’une fête ancienne, qui trouve son fondement ultime dans l’Ecriture Sainte : en effet, celle-ci présente la Vierge Marie étroitement unie à son divin Fils et toujours solidaire avec lui. Mère et Fils apparaissent étroitement associés dans la lutte contre l’ennemi infernal jusqu’à la victoire définitive sur lui. Cette victoire s’exprime en particulier dans le dépassement du péché et de la mort, c’est-à-dire dans le dépassement de ces ennemis que saint Paul présente toujours ensemble (cf. Rm 5, 12. 15-21; 1 Co 15, 21-26). C’est pourquoi, de même que la résurrection glorieuse du Christ fut le signe définitif de cette victoire, ainsi, la glorification de Marie, également dans son corps virginal, constitue la confirmation finale de sa pleine solidarité avec le Fils tant dans la lutte que dans la victoire.

Le serviteur de Dieu le pape Pie XII se fit l’interprète de cette profonde signification théologique du mystère en prononçant, le 1er novembre 1950, la définition dogmatique solennelle de ce privilège marial. Il déclarait : « De cette manière, l’auguste Mère de Dieu mystérieusement unie à Jésus Christ depuis toute éternité dans un même décret de prédestination, Immaculée en sa conception, Vierge dans sa divine maternité, coopératrice généreuse du Divin Rédempteur, qui a remporté un triomphe définitif sur le péché et sur ses conséquences, à la fin, comme couronnement suprême de ses privilèges, obtint d’être préservée de la corruption du sépulcre et ayant vaincu la mort, comme préalablement son Fils, d’être ainsi élevée corps et âme à la gloire céleste, où Reine, elle resplendit, à la droite de son Fils, Roi immortel de tous les siècles » (Constitution Munificentissimus Deus: AAS 42 [1950], 768-769).

Chers frères et sœurs, élevée au ciel, Marie ne s’est pas éloignée de nous, mais demeure encore plus proche de nous et sa lumière se projette sur notre vie et sur l’histoire de toute l’humanité. Attirés par la splendeur céleste de la Mère du Rédempteur, ayons recours avec confiance à Celle qui, d’en haut, nous regarde et nous protège. Nous avons tous besoin de son aide et de son réconfort pour affronter les épreuves et les défis de chaque jour ; nous avons besoin de la sentir mère et sœur dans les situations concrètes de notre existence. Et pour pouvoir partager un jour nous aussi pour toujours son même destin, imitons-la dès à présent en nous plaçant docilement à la suite du Christ et au service généreux de nos frères. Cela est l’unique façon d’anticiper, déjà au cours de notre pèlerinage terrestre, la joie et la paix que vit en plénitude celui qui parvient à la destination immortelle du Paradis.

Puis le pape a salué les pèlerins rassemblés dans la cour de la résidence, en différentes langues. Voici ce qu’il a dit en français :

J’accueille avec plaisir les pèlerins de langue française présents pour la prière de l’Angelus. En ce jour de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, puissiez-vous accueillir comme elle la grâce de Dieu, dans la docilité à la Parole du Seigneur, pour grandir en sainteté et pour annoncer par toute votre vie les merveilles de Dieu. Avec ma Bénédiction apostolique!

Puis en allemand
Je souhaite de tout cœur la bienvenue à tous les pèlerins et aux visiteurs allemands présents ici, à Castel Gandolfo. Je salue en particulier aujourd’hui les jeunes amis qui sont en liaison avec nous à travers la télévision depuis l’Autriche, à Mariazell. Chers jeunes, vous êtes réunis dans une « Maison de Marie », que je visiterai le mois prochain. L’exemple de Marie, la Mère de Jésus, nous enseigne que Dieu recherche l’homme, auprès duquel il peut demeurer.

Le Christ désire lui aussi demeurer dans nos cœurs. De cette façon, l’Eglise, la Demeure de Dieu, grandit si nous, hommes, accueillons le Seigneur à travers notre foi, à travers notre adoration, avec espérance et amour, et que nous devenons des pierres vivantes de cette demeure spirituelle. Chers pèlerins, chers jeunes ! Aujourd’hui, nous voulons implorer pour notre chemin de vie personnel l’intercession de Marie, qui est une pierre élue et parfaite de la Demeure vivante de Dieu. Elle vit dans la présence de Dieu et demeure profondément liée à l’homme avec son cœur maternel.

Que la protection de Marie vous accompagne tous sur votre chemin !

© Copyright du texte original plurilingue : Librairie Editrice Vaticane
Traduction réalisée par Zenit

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ZENIT Staff

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