Anecdotes du prédicateur de la Maison Pontificale

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Le père Raniero Cantalamessa occupe ce poste depuis 25 ans

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CITE DU VATICAN, lundi 5 juillet 2004 (ZENIT.org) – Le père Raniero Cantalamessa, religieux capucin, prédicateur de la Maison Pontificale, a fêté ses 25 ans de prédication au Vatican, un poste qui lui a permis d’être particulièrement proche de Jean-Paul II.

Cette tâche, déclarait-il le 25 juin dernier au micro de Radio Vatican « m’a encouragé à renouveler ma prédication, mes intérêts, en essayant toujours de capter les signes des temps, les défis et les grands problèmes de l’Eglise, pour pouvoir y réfléchir ».

Le père Cantalamessa évoque quelques « anecdotes » concernant le Saint Père.

« C’est un exemple d’humilité extraordinaire, explique-t-il, le fait que le pape trouve le temps d’aller écouter la prédication d’un simple prêtre de l’Eglise. Je me souviens qu’une fois il a manqué deux vendredis parce qu’il était en voyage en Amérique Centrale. Lorsqu’il est rentré, à la fin de la prédication, il a quitté ses secrétaires et est venu s’excuser d’avoir manqué deux prédications ».

« Je n’oublierai jamais la première fois que j’ai prêché à Saint Pierre. Je me suis rendu compte que je devais parler très lentement car il y avait un écho très fort. Mais comme je parlais lentement ma prédication dura dix minutes de plus que prévu. Le préfet de la Maison Pontificale était préoccupé, à juste titre, et de temps à autre il regardait sa montre », se souvient-il.

« Le lendemain, comme il me le raconta lui-même, le pape l’appela après l’office et lui dit gentiment que lorsque quelqu’un parle au nom de Dieu il ne faut pas regarder sa montre », raconte-t-il.

« C’est un aspect qui m’a beaucoup impressionné du pape, reconnaît-il. On dirait qu’il n’est jamais pressé. Malgré tout ce qu’il a à faire, tous les problèmes qu’il doit résoudre, lorsqu’il se trouve avec une personne, il n’existe que pour elle ».

« Un jour je suis resté bloqué dans la circulation de Rome, et malgré tous les efforts du chauffeur, nous sommes arrivés un quart d’heure en retard pour la prédication. A vrai dire, certains cardinaux étaient un peu impatients et attendaient à la porte. Le pape en revanche était tranquillement assis dans la chapelle et récitait son chapelet. Il ne manifesta aucun signe d’impatience pour mon retard », se souvient-il.

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ZENIT Staff

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