Aimer et servir donnent la joie du Seigneur, explique Benoît XVI

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ROME, Mercredi 6 Janvier 2010 (ZENIT.org) – Alors que la crise économique sévit depuis plusieurs mois, Benoît XVI a rappelé l’importance de l’amour et du service pour trouver « la joie du Seigneur ».

Le pape s’est rendu, le 27 décembre dernier, dans le quartier du Trastevere à Rome, où il a déjeuné avec les pauvres accueillis par la Communauté Sant’ Egidio.

« C’est pour moi une expérience émouvante d’être avec vous, d’être ici dans la famille de Sant’Egidio, d’être avec les amis de Jésus, parce que Jésus aime particulièrement les personnes souffrantes, les personnes en difficulté et veut en faire ses frères et sœurs », a affirmé le pape a l’issue du déjeuner partagé avec quelque 150 pauvres.

« J’ai écouté, durant le déjeuner, des histoires douloureuses et chargées d’humanité, mais aussi l’histoire d’un amour trouvé ici : des histoires de personnes âgées, d’émigrés, de personnes dans domicile fixe, de tsiganes, de personnes handicapées, de personnes connaissant des problèmes économiques ou d’autres difficultés », a-t-il affirmé. « Tous, d’une manière ou d’une autre, éprouvés par la vie ».

« Je suis ici parmi vous pour vous dire combien je suis proche de vous, que je vous veux du bien et que vous et vos proches ne sont pas éloignés de mes pensées, mais que vous êtes au centre et dans le cœur de la communauté des croyants, tout comme de mon cœur », a ajouté Benoît XVI.

En cette Fête de la Sainte Famille, le pape a rappelé la ressemblance entre les pauvres et la Sainte Famille. «  La Famille de Jésus aussi, dès ses premiers pas, a rencontré des difficultés : elle a vécu l’embarras de ne pas trouver l’hospitalité, elle fut contrainte à émigrer en Egypte à cause de la violence du roi Hérode ».

« Aimer, servir, donne la joie du Seigneur », a-t-il ajouté. « En cette époque de difficultés économiques particulières, que chacun soit un signe d’espérance et témoin d’un monde nouveau pour ceux qui, enfermés dans leur égoïsme et qui croient pouvoir être heureux tous seuls, vivent dans la tristesse ou dans une joie éphémère qui laisse le cœur vide ».

A l’issue du déjeuner, le pape a rencontré un groupe de 30 étrangers qui étudient l’italien à la communauté Sant’Egidio. Avant de rentrer au Vatican, il a salué tous ceux qui n’avaient pas pu assister au déjeuner et qui l’attendaient à l’extérieur.

« Il y a une langue, qui au-delà des différentes langues, nous unit tous : celle de l’amour », leur a-t-il lancé. « L’Enfant Jésus nous l’apprend, ce Dieu qui par amour s’est fait l’un des nôtres ». « Il nous l’enseigne avant tout par sa présence, par son humilité d’enfant qui se fait dépendant de notre amour. Cette langue rendra meilleure notre ville et le monde ».

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ZENIT Staff

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