CITE DU VATICAN, Lundi 16 septembre 2002 (ZENIT.org) – Jean-Paul II encourage la prière d’intercession pour les âmes du Purgatoire et en souligne l’actualité.
Le pape Jean Paul II a en effet adressé, samedi 14 septembre, un message aux religieuses Minimes de Notre-Dame du Suffrage actuellement réunies en chapitre général.
Les religieuses ont été fondée par le bienheureux François Faà di Bruno, prêtre (1825-1888). Selon le mensuel français de liturgie « Magnificat » (éd. Tardy, Paris), le fondateur est né d’Alessandria, en Italie, dans une famille noble de douze enfants. Il fut tout d’abord partagé entre le sacerdoce et la carrière militaire. Officier d’état-major, il participa en 1848 à la Guerre d’indépendance. Mais, impressionné par la souffrance et la peur des jeunes mourants, lors de la défaite de Novara, il entreprit des études de mathématiques et de physique. Finalement, il se prépara au sacerdoce et fut ordonné prêtre à cinquante-et-un ans. Pour la promotion sociale et spirituelle de la femme, il institua l’œuvre de sainte Zita et organisa une véritable « ville de la femme » équipée d’écoles, ateliers, infirmeries et pensionnats.
Ayez « soif d’âmes à sauver », disait Jean-Paul II, invitant en même temps les religieuses à annoncer l’espérance et la justice au monde d’aujourd’hui.
« Se soucier du « suffrage » des âmes du purgatoire, tel est, Révérende Mère et chères Sœurs, votre charisme caractéristique, qui vous incite à une prière constante pour ceux qui nous ont précédés », écrit Jean-Paul II.
« Il s’agit d’une vérité importante que vous entendez proclamer par votre activité d’évangélisation, soutenue par la prière et accompagnée de l’acceptation et de l’offrande à Dieu de la souffrance, en communion avec le sacrifice du Christ, afin que les âmes soient sauvées, insiste Jean-Paul II. La première forme la plus élevée de charité pour les frères est l’aspiration à leur salut éternel. L’amour chrétien ne connaît pas de frontières et il échappe même aux limites de l’espace et du temps, nous permettant ainsi d’aimer ceux qui ont déjà laissé cette terre ».
« Vous serez surtout, ajoutait le pape, les annonciatrices infatigables et heureuses de l’espérance à l’humanité de notre temps, trop souvent assombrie par les violences et les injustices et enfermée dans des horizons purement terrestres. Imitant votre Bienheureux (fondateur), soyez vous-mêmes les premières à vous rénover par l’espérance, afin d’en être à votre tour les messagères fécondes dans l’Église et dans le monde. Ayez ‘soif’ d’âmes à sauver, en aidant chaque frère et sœur à découvrir ce ‘non encore’ et cet ‘au-delà’ éternel, vers lequel nous marchons tous. L’avenir éternel se construit dès maintenant, dans le temps, à travers la fatigue de chaque jour ».
