Activité, prière et réflexion pour les religieuses du monastère du Vatican

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Arrivée des sœurs visitandines au couvent du Vatican Mater Ecclesiae

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ROME, Lundi 7 Décembre 2009 (ZENIT.org) – Leur journée commence à 5h20 du matin et se termine à 21h30. Depuis quelques semaines, 7 religieuses de la Visitation sont entrées au monastère Mater Ecclesiae, au sein du Vatican.

Le couvent est né en 1994 d’une initiative de Jean-Paul II, qui a souhaité créer une communauté de religieuses contemplatives qui accompagnerait de sa prière l’activité du pape et de ses collaborateurs de la Curie romaine.

Tous les 5 ans, le couvent est occupé par une communauté différente. Des Carmélites, des Bénédictines et des Clarisses ont précédé les Visitandines installées depuis peu au Vatican.

« Nous avons accueilli cette charge comme un don du Seigneur », a affirmé la supérieure des Visitandines María Begoña Sancho Herreros, dans une interview adressée à L’Osservatore Romano.

« Nous sommes conscientes de ne pas être préparées pour une expérience si spéciale. Mais comme il s’agit d’un don de Dieu, nous lui demanderons de nous soutenir », a-t-elle ajouté. « Le tout uni au sacrifice du Christ offert pour l’Eglise et pour le souverain pontife », a-t-elle affirmé, soutenant qu’elles s’occuperaient aussi de « certains travaux pour la personne du pape, comme le soin des habits ».

Une journée à Mater Ecclesiae

Les sœurs consacrent une grande partie de la journée à la prière : Liturgie des heures (laudes, tierce, sexte, vêpres, none et complies), messe, adoration du Saint-Sacrement et rosaire en communauté, lecture spirituelle et méditation de certains thèmes.

Les religieuses ont aussi des moments dits « d’obéissance », pour les communications éventuelles à la communauté de la part de la supérieure. Elles consacrent aussi certaines heures au travail personnel.

Il y a ensuite des moments de repos après le déjeuner et le dîner. Les sœurs accomplissent quotidiennement leur examen de conscience.

Selon sœur María, la communauté accomplit une mission spécifique durant cette année sacerdotale : « Accueillir (les prêtres) quand ils viennent nous demander des prières ou nous faire part de leurs difficultés ».

Chaque jour, assure-t-elle, nous récitons une prière spéciale pour eux : « pour ceux qui sont saints, pour les moins fervents, pour ceux qui souffrent ou sont tentés, pour ceux qui nous aident par leur vie exemplaire, en nous administrant les sacrements ».

Inspirées par saint François de Sales

Les sœurs de la Visitation cherchent ainsi à être fidèles au charisme de leur fondateur, saint François de Sales (1567-1622), qui voulait que « l’on supplée aux pénitences extérieures par la renonciation intérieure ».

Le saint, a rappelé la supérieure, disait dans ses écrits que « la congrégation ne prétend rien d’autre que de former des âmes humbles » et que « la caractéristique des filles de la Visitation est de voir en tout la volonté de Dieu et de la suivre ».

De la même manière, elle a fait référence à la co-fondatrice sainte Jeanne de Chantal (1572-1641), un modèle pour les différentes vocations parce qu’elle « a vécu différentes expériences : célibataire, épouse, veuve, religieuse et enfin fondatrice ».

Les sœurs de la Visitation ont aussi une forte dévotion au Sacré Cœur de Jésus, grâce à sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690), qui fut membre de la congrégation.

« A nous, filles de la Visitation, la grâce nous a été donnée de mener une vie cachée dans le Cœur de Jésus et, puisqu’il s’est révélé à nous, il veut que nous le manifestions et que nous l’offrions aux autres », disait sainte Marguerite-Marie Alacoque.

La supérieure de Mater Ecclesiae, qui a porté cette charge au monastère de Burgos, en Espagne, est religieuse depuis 30 ans.

« Cela me réconforte de savoir que mes prières et mes sacrifices portent du fruit pour l’Eglise et pour le monde, que Dieu s’en sert pour approcher les hommes de son cœur ».

Rappelant l’histoire de sa vocation, elle s’est exprimée : « De combien de grâce me serais-je privée si j’avais dit non à Dieu ! ».

Quant à son amour pour Marie, il est pour elle indispensable à sa mission : « Il y a de nombreuses années, j’ai fait un pacte avec elle, lui offrant tout ce que j’avais afin qu’elle le présente au Seigneur et lui demande ce qu’il sait dont j’ai besoin ».

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ZENIT Staff

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