Accord avec la France: Allocution de Mgr Lajolo

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ROME, Mardi 12 juillet 2005 (ZENIT.org) – Voici le texte de l’allocution de Mgr Giovanni Lajolo, secrétaire aux Relations avec les Etats, lors de la signature, ce 12 juillet au Vatican de l’Avenant entre le Saint-Siège et la République française, relatif au couvent et à l’église de la Trinité des Monts à Rome.

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Allocution de S.E. Mgr Giovanni Lajolo,
Secrétaire pour les Relations avec les Etats

Monsieur l’Ambassadeur,

C’est avec plaisir que je vous accueille, Excellence, à la Secrétairerie d’Etat, avec vos collaborateurs et vos hôtes, à l’occasion de la signature de l’Avenant aux Conventions diplomatiques de 1828 et aux Avenants successifs concernant l’église et le couvent de la Trinité-des-Monts.

Ce document souligne, une fois encore, la sollicitude du Saint-Siège envers la présence hautement qualifiée de la France à Rome et son désir, partagé par le Gouvernement de la République française, de voir l’ensemble des lieux contribuer toujours davantage au rayonnement de la spiritualité chrétienne, de la culture et de la langue françaises.

Le Saint-Siège prend acte, non sans regret, du fait que la Société du Sacré-Cœur de Jésus, qui depuis presque deux siècles assumait, de façon assidue et avec succès, sa mission à la Trinité-des-Monts, où elle conserve l’image vénérée de la Mater Admirabilis, n’est plus en mesure de poursuivre sa tâche.

Mais, en même temps, le Saint-Siège a confiance que la Fraternité monastique des Frères de Jérusalem et de la Fraternité monastique des Sœurs de Jérusalem, auxquelles, à partir du 1er septembre 2006, seront confiés l’église et le couvent de la Trinité-des-Monts, sauront préserver et accroître l’exceptionnel rayonnement de ce lieu important, qui a commencé avec l’Ordre des Minimes au XVème siècle.

La signature de l’Avenant a lieu à la veille de la Fête nationale de la France. En cette occasion, qu’il me soit permis, Excellence, de vous adresser mes souhaits les meilleurs, pour vous-même et pour tout le Peuple de France, dont la culture, imprégnée aussi de valeurs chrétiennes, rayonne partout dans le monde, mais d’une manière bien particulière, à Rome.

Je tiens à rappeler ici l’invitation expresse du regretté Pape Jean-Paul II, dans la lettre adressée le 11 février dernier aux Evêques de France, à maintenir le dialogue entre l’Eglise et l’Etat. Il le faisait, en citant les paroles de la Constitution pastorale Gaudium et Spes du Concile œcuménique Vatican II : « La communauté politique et l’Eglise, quoique à des titres divers, sont au service de la vocation personnelle et sociale des mêmes hommes. Elles exercent d’autant plus efficacement ce service pour le bien de tous qu’elles recherchent davantage entre elles une saine coopération » (cfr. Lettre aux Evêques de France, N. 3).

Je suis pour ma part convaincu, Monsieur l’Ambassadeur, que l’acte de ce jour marque une nouvelle étape dans ce sens, comme cela est le souhait profond de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI, qui m’a chargé de signer cet Accord international.

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ZENIT Staff

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