A Java, les habitants sinistrés « attendent que quelqu’un les aide »

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Des nouvelles parvenues directement à Misna

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ROME, Lundi 29 mai 2006 (ZENIT.org) – A Java, les habitants sinistrés « attendent que quelqu’un les aide », selon des nouvelles parvenues directement à l’agence missionnaire italienne Misna.

« Je viens de rentrer chez moi après une visite dans la zone de Bantul, la situation est vraiment grave. Les gens sont assis partout par terre, les regards dans le vide, préoccupés et désespérés. Ils attendent que quelqu’un les aide », a raconté ce matin le P. Salvador, missionnaire xavérien d’origine mexicaine, à Misna.

Le missionnaire habite en périphérie nord de Yogyakarta, au Sud-ouest de l’île de Java, la plus grande de l’archipel indonésien, et il a passé plusieurs heures au Sud de la ville, dans la zone la plus gravement touchée par le séisme de samedi matin.

« Tout le monde s’est mobilisé, explique le P. Salvador, les gens de Yogyakarta, mais aussi d’autres zones de l’Indonésie, on voit beaucoup de volontaires et de soldats envoyés par le gouvernement, ils fouillent encore sous les décombres à la recherche d’éventuels survivants. Des gens apportent des vivres et des médicaments. Et puis il y a les aides internationales, qui commencent à arriver ».

Des sources médicales contactées à Yogyakarta font savoir que les hôpitaux de la ville sont en état d’urgence : « Nous avons énormément de patients dans les couloirs, dans les coins, nous n’avons plus de place », explique à Misna une infirmière du Bethesda Hospital, le plus grand de la ville.

Le dernier bilan diffusé par le gouvernement fait état de 5.136 morts et un peu plus de 2.000 blessés, mais d’autres sources estiment que ces derniers pourraient être dix fois plus nombreux.

Un autre missionnaire xavérien, le P. Rodolfo Ciroi, raconte à Misna que les dégâts matériels sont énormes: « Même un centre commercial récent n’a pas résisté, le toit et les murs se sont effondrés. Pratiquement toutes les humbles maisonnettes des habitants sont détruites », dit-il en précisant que l’on est également « sans nouvelles » des villages côtiers environnants.

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ZENIT Staff

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