A Fatima, Jean-Paul II a confié à Marie l’humanité du IIIe millénaire

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Témoignage du cardinal Sodano

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ROME, Lundi 14 mai 2007 (ZENIT.org) – Le cardinal Sodano souligne comment, en l’an 2000, Jean-Paul II a voulu « remettre entre les mains de Marie le sort de l’Eglise et de l’humanité, à l’aube du troisième millénaire chrétien ».

Il y a sept ans, durant la béatification des pastoureaux de Fatima, François et Jacinthe Marto, présidée par le pape Jean-Paul II, le cardinal Angelo Sodano, alors secrétaire d’Etat, a fait connaître publiquement la troisième partie du secret confié par la Vierge Marie aux petits voyants.

Le cardinal Sodano a confié au micro de Radio Vatican quelle partie du secret l’a le plus frappé : « A cette occasion, j’ai surtout été frappé, plus que par le message en lui-même, par la grande réaction que celui-ci a suscité dans l’Eglise, une réaction de grande affection pour le pape. Ce fut une vague de vénération, je le voyais sur le visage des pèlerins présents dans le sanctuaire de Fatima, devant lesquels je parlais. Ce fut vraiment une démonstration d’amour pour le pape : on voyait en lui la figure du pape, disposé à donner sa vie pour ses enfants. Les catholiques du monde entier virent dans le Vicaire du Christ celui qui était assimilé aux souffrances de son Seigneur. Certes, cette année-là le pape célébrait ses 80 ans et donc, la foule était aussi animée de cette vénération pour le Père commun. Dans mon discours, j’ai rappelé comment la vision de Fatima se référait surtout à la lutte des systèmes athées contre l’Eglise et contre les chrétiens, et donc la vision vue par Lucie était la vision d’une vie sacrée, de souffrance, de tant de témoins de la foi qui étaient guidés par les papes du XXe siècle, et donc, selon l’interprétation de Lucie, « l’évêque vêtu de blanc » était le pape Jean-Paul II. Il était le pape qui tombait à terre comme mort. Sœur Lucie disait : « como morto », c’est-à-dire, dans la belle langue portugaise, « comme mort », sous les tirs d’une arme à feu. Et cela, évidemment, a suscité chez les personnes présentes une grande vague d’amour pour le pape, vu comme le fils bien-aimé de Marie ».

Pour ce qui concerne le rapport entre le pape Wojtyla et Fatima, le cardinal Sodano précisait : « Le rapport entre le pape Jean-Paul II et la Vierge de Fatima a été très intense. Il s’y rendit en 1982, l’année suivant l’attentat, pour remercier la Vierge d’avoir échappé au danger. Et là, le pape est revenu deux fois encore, en 1991 et surtout en l’an 2000, l’année du Grand jubilé. Et surtout en l’an 2000, j’étais ému de voir cette tendresse du pape envers la Vierge, son désir de remettre entre les mains de Marie le sort de l’Eglise et de l’humanité, à l’aube du troisième millénaire chrétien. Et puis, n’oublions pas qu’alors Jean-Paul II a confié à l’évêque de Leira-Fatima la balle qui était restée encastrée dans la jeep après l’attentat, le chargeant de la faire sertir dans la couronne de la statue de Marie : c’était un geste de gratitude profonde du fils envers la Mère ».

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ZENIT Staff

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